[Egnlish version of this article]
La préparation et la sécurisation du parcours sont méthodiques...
Les 4 premiers courreurs, en échappée, ouvrent le bal ...
... suivis de près par l’habituelle armada de moto TV et des voitures de support techniques
Deux minutes plus tard, le peloton déboule.
Surtout aux avant-postes, sa densité est impressionnante...
... et l’on voit la recherche d’optimisation aérodynamique pour grapiller un peu de vitesse.
Par contraste, juste un peu plus loin derrière, le rythme semble presque tranquille.
Le passage du peloton entier ne dure que quelques secondes. La procession est fermée par plus de voitures techniques.
Certains spectateurs ont gardé un petit air de Coupe du Monde 😊
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A suivre...
]]>[Version française de cet article]
The path is cleared and secured very methodically.
The first 4, who have escaped ahead, race down the hill ...
... followed by the usual armada of TV motorcycles, and technical support cars.
2 minutes later, the pack tumbles down .
Especially at the front, its density is impressive...
... and the quest for aerodynamic optimization to shave fractions of seconds is on.
By contrast, just a few meters behind, the rhythm seems almost tranquil.
It only takes a few seconds for the whole pack to race past me. The procession is closed by more tech support cars.
Some of the spectators are still in World Cup mode 😊
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More to come, stay tuned…
]]>[English version of this article here]
La fan zone de Grenoble est idéalement située en bordure de parc, et le temps estival propice à la fête.
La foule est au rendez-vous, bien préparée à vibrer avec notre équipe nationale.
Le coup d’envoi donné, la concentration monte ...
... et le premier but français suscite un soulagement certain ...
... mais la domination croate continuant, l’inquiétude saisit les spectateurs ... et certains semblent ne pas savoir à quel saint se vouer.
Le second but croate suscite la consternation.
La victoire finale, incertaine jusqu’à la dernière minute malgré une confortable avance au score, est une délivrance à la mesure de l’enjeu.
La joie explose, souvent littéralement ...
... et les selfies immortalisent ce moment.
Les rues, places et fontaines de Grenoble s’emplissent de fans en liesse ...
... dont la plupart semblent être trop jeunes pour pouvoir se souvenir de la première victoire française en coupe du monde en 1998.
Il est rare de nous voir nous français exprimer une telle joie collective ...
... et en ces moments, « Fraternité » reprend toute sa place dans notre devise.
Tous les sentiments sont exacerbés, et trouvent à s’exprimer …
... et les groupes de potes fêtent dignement la victoire.
Nombreux sont ceux qui ont fait beaucoup d’efforts pour exprimer leur soutien patriotique.
L’engouement touche des publics très variés ...
... et s’exprime sous des formes diverses ...
... quelques fois avec un rapport assez ténu avec le sujet.
Mais où cet homme a-t-il trouvé un coq vivant à exhiber en plein centre de Grenoble ?
La Place Notre Dame et sa fontaine offrent un cadre idéal pour l’expression de l’exubérance de la victoire.
Certains n’hésitent pas à démontrer leur maitrise de l’escalade pour rejoindre les statues dont le lyrisme évocateur est bien de circonstance ...
... mais la majorité préférera des formes de manifestation plus simples (et plus bruyantes).
Et qui sait – nous français n’aurons peut-être pas à attendre à nouveau 20 ans pour vibrer comme ça ?
Merci les Bleus, Merci Grenoble !
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A suivre...
]]>[Version française de cet article ici]
The Grenoble fan zone is ideally located, next to a park (with a backdrop typical of the city where “each street ends in a mountain”), and the weather is particularly suitable for partying.
The crowd is there, well prepared to wholeheartedly support our national team.
After the start of the game, the focus is intense ...
... and the first French goal comes as a major reassurance ...
... but as the Croatian domination continues, concern grows among the spectators, and some almost seem ready to pray for support.
The second Croatian goal generates consternation.
The final victory, uncertain until the last minute in spite of a comfortable lead in the score, is a huge relief, commensurate to the stakes at play.
Joy explodes, often quite litterally...
... and selfies immortalize this moment.
Grenoble streets, squares and fountains fill up of cheering fans ...
... most of which seem too young to be able to remember the first French victory in the World Cup, in 1998.
It’s highly unusual for us French to express such a collective happiness ...
... and in times like this, “Fraternity” belongs even more naturally in France’s motto (“Liberty, Equality, Fraternity”).
All feelings are exacerbated, and freely expressed...
... and throughout town groups of buddies celebrate victory.
Many fans went through a lot of efforts to express their patriotic support.
The craze touches a broad cross-section of the population ...
... and expresses itself in varied forms ...
... some of which don’t have much to do with soccer.
Where did this guy find a live rooster to show off in the center of Grenoble ??
Notre Dame square and its fountain offer an ideal setting for the expression of victory exuberance.
Some don’t hesitate to demonstrate their climbing skills to reach the statues, whose lyrical stance is a good fit for the circumstances ...
... but the vast majority prefers simpler (yet louder) forms of demonstration.
Who knows… maybe we French won’t have to wait another 20 years to vibrate together like this again?
Thank you “les Bleus”, Thank you Grenoble!
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More to come, stay tuned…
]]>[English version of this article here]
Sa rue principale, piétonne, est animée jour et nuit.
Certaines de ses échoppes ont même l’air relativement modernes.
Les gens ont l’air plus « cool » ...
... plus « flashy » ...
... entreprenants ...
... sûr d’eux ...
... décalés ...
... détendus ...
... plus connectés ...
... heureux ...
... libres ...
... encore plus directs, comme ce codornnier officiellement à la recherche d’une copine ...
... et, globalement, plus relax !
Même les piétons les plus improbables de la rue parviennent à avoir « l’attitude » ! 😊
Comme dans le reste de Cuba, les voitures américaines des années 50 donnent à la ville une atmosphère et une patine incomparables ...
... et à Santiago, elles m’ont paru encore plus imposantes ...
... leurs moteurs d’origine sont quelques fois absolument monstrueux ...
... mais du fait de leur grand âge, elle exigent une attention soutenue et des soins fréquents ...
... et quelques fois, des opérations à cœur ouvert s’avèrent nécessaires ...
La relative ouverture qui semble prévaloir ici se traduit même par un certain degré de liberté d’expression, comme pour cet artiste, qui n’hésite pas à faire des des dessins satiriques, y compris sur Cuba, et des carricatures acérée (une de Trump et dont il était très fier, par exemple, n’est pas montrable dans ce blog « tout public »...) Par ailleurs, j’ai trouvé la juxtaposition de son interprétation très personnelle de « L’origine du Monde » de Courbet et du portrait du Che (derrière lui) assez saisissante. Là encore, j’aurais tant aimé que mon espagnol soit meilleur pour pouvoir avoir une conversation plus profonde avec lui.
La culture semble être un aspect particulièrement important de la vie à Santiago ...
... même dans la rue ...
... même si le jeu le plus populaire reste les dominos.
Ce bureau local du Parti est particulièrement décrépit ...
... mais la propagande officielle, pas particulièrement subtile ...
... est néanmoins présente partout dans la ville.
A propos, Santiago est le seul endroit à Cuba où j'ai vu un embouteillage !
A Santiago aussi, la musique est partout. Dans les rues ...
... et même sur les murs.
Ici, danser semble faire encore important qu’ailleurs à Cuba.
Des danseurs de salsa passionnés du monde entier se retrouvent à Santiago pour continuer à apprendre, souvent avec des professionnels tels que l’extraordinaire compagnie Sabor DKY / Sabor D’Calle menée par Yanek Revilla (interview ancienne mais passionnante ici - mais je disgresse !) Sabor D’Calle crée en un temps record des chorégraphies impressionnantes, tant pour les scènes locales qu’internationales.
Touristes et cubains se retrouvent ensuite sur les pistes de danse de Santiago, quelques fois en plein air, comme La Claqueta.
A Cuba, danser fait partie intégrante de la vie. Ça commence (très) tôt, mêlé au jeu et au sport.
Pour les jeunes, le foot a une intensité particulière, surtout joué pieds nus ...
... mais le baseball est aussi très populaire.
Cependant, tout n’est pas « avant-garde » à Santiago, loin de là. Certains salons de coiffure sont même très « vintage ».
Comme dans le reste du pays, une bonne partie du commerce se fait dans la rue ...
... ou juste au bord.
Le pain reste artisanal, et le choix parait inexistant. En ce qui concerne les glaces, si vous n’aimez pas le parfum du jour... vous pouvez toujours tenter votre chance une autre jour !
Oh, et Santiago de Cuba a aussi un intérêt architectural – comme ici la Cathédrale N.S. de la Ascunción sur le parc Cespedes.
Voilà qui conclut ma série d’articles sur Cuba !
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Et si vous l’avez aimé, vous aimerez aussi sans doute les autres de la série :
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Mes premières impressions de Cuba, comprenant en particulier mes photos préférées – l'article à lire en priorité ! 😉 |
Un retour aux années 1950 dans la Havane contemporaine | Sauvage et beau : Viñales et l'île de Cayo Levisa |
Retour au XIXème siècle et nature sauvage – Trinidad et sa région |
Comme vous avez lu cet article / cette série jusqu’au bout, voici une dernière Américaine, pour la route...
Et une dernière pensée pour Cuba...
A suivre !
Didier.
]]>It's main, pedestrian street is lively day and night.
Some of its shops even look somewhat modern.
People look cooler ...
... more vibrant ...
... more daring ...
... bolder ...
... wilder, even ...
... more laid back ...
... more connected ...
... happier ...
... freer ...
... even more direct ...
... and overall, more relaxed.
Even the most unlikely pedestrians on the streets manage to somehow look cool!
Like in the rest of Cuba, the 1950s American cars give an amazing vibe to the city ...
... and in Santiago, they seemed even bigger to me ...
... their original engines are sometimes positively monstrous ...
... but their age make them rather high maintenance ...
... and sometimes, open heart surgery is required.
The (relative) freedom felt here seems to even translate into some liberty of expression, like for this cartoonist, who doesn't hesitate to make pointed caricatures (the one he showed me of Trump was definitely NSFW...) and satirical drawings. I found the juxtaposition of his personal interpretation of Courbet’s “The Origin of the World” with the Che’s portrait (behind him) quite striking. I wish my Spanish had been better - I would have loved to have a deeper conversation with him.
Culture is visibly an important part of people's lives in Santiago ...
... even in the streets ...
... although the most popular game clearly remains dominos.
The local Party office is quite decrepit ...
... but the official propaganda, not particularly subtle ...
... is rife across the city.
Incidentally, Santiago is the only place in Cuba where I actually witnessed a traffic jam!
In Santiago also, music is everywhere. In the streets ...
... and even on the walls.
Dance seems to be an even more intrinsic part of life than in other parts of Cuba.
Committed and passionate salsa dancers from around the world come to Santiago to take lessons and improve, sometimes with professional dance companies like the amazing Sabor DKY / Sabor D'Calle, led by Yanek Revilla. Sabor DKY creates fantastic shows, both for the local and international scenes.
Then, tourists and Cubans meet in the famous, sometimes open air dance halls like La Claqueta.
In Cuba, dancing is an integral part of life. It starts (very!) young, and can blend into play and sports ...
For older kids, football/soccer has a special intensity, especially when it's played bare feet ...
... but baseball is also very popular.
Still, not everything is edgy in Santiago of course. Most beauty salons look positively "vintage"
Like in the rest of the country, most of the trade is carried out in the street ...
... or on its edge.
Bread is very artisanal, and comes in one type and shape.
As far as ice cream is concerned, if you don't like the flavor of the day... feel free to try your luck again another day!
Oh, and Santiago de Cuba also has some interesting architecture, like the Cathedral N.S. de la Ascunción on Parque Cespedes!
This concludes my series of articles on Cuba!
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My first impressions of Cuba, including my favorite pictures of Cuba overall - the article to read first and foremost 😉 | A trip back to the 1950s in present day Havana, | Amazing nature in the West: Viñales & Cayo Levisa island. | Back to the 19th century & amazing nature – Trinidad & area, incl. Cienfuegos, the Escambray range, and the Valley de los Ingenios |
Since you read this all the way to the end... one last Cuban American car, for the road...
And as a parting thought...
]]>De la Plaza Mayor ...
Trinidad ressemble à un village.
Ici, les carioles à chevaux ne sont pas pour les touristes.
La petite ville a une architecture bien particulière, arborant de nombreuses maisons coloniales basses avec des grilles de fer forgé aux fenêtres ...
Et des rues pavées de galets très inégaux – un cauchemar pour les pieds et la plupart des roues...
Grâce aux grilles, les fenêtres restent ouvertes, ce qui permet à la lumière d’entrer (quasiment aucune fenêtre à Cuba n’a de vitre !), et à l’air de circuler, rafraichissant un peu l’intérieur. C’est pratique côté sécurité, moins côté vie privée, même si cet aspect ne semble pas préoccuper les cubains outre mesure.
Les intérieurs vont du colonial distingué au... quelque peu étrange ?
Sans surprise, Trinidad est l’une des villes les plus touristiques de Cuba.
Le soir, les touristes se retrouvent sur la Plaza Mayor pour écouter des orchestres de qualité assez variable.
La musique est partout, depuis les bars jusque dans les rues.
Les cubains qui arrivent à tirer profit de l’industrie touristique cherchent souvent à adopter un style occidental ...
... quelques fois adapté aux couleurs locales 😊
Une bonne partie de la communication est encore très « low tech » ...
... et les extraordinaires voitures américaines ne sont pas tout à fait aussi bien entretenues qu’à La Havane.
Pour la grande majorité de la population, le mode de vie traditionnel prévaut ...
... et dans les magasins d’Etat, la nourriture est rationnée comme dans le reste du pays : pas de pain ou d’œufs sans le « libretto ».
Comme pratiquement partout (et surtout en dehors des zones les plus touristiques), les cubains sont particulièrement sympas.
A quelques heures de catamaran de Trinidad, une poignée d’îles paradisiaques offrent des excursions à la journée inoubliables.
Par exemple, Cayo Macho, avec ses plages de sable fin blanc ...
... est aussi conne sous le nom de « Cayo Iguana », en référence à sa colonie de bêbêtes préhistoriques et néanmoins très familières !
Les eaux peu profondes sur certains côtés de l’île permettent des découvertes intéressantes.
Pour rentrer du port à Trinidad, certains taxis sont particulièrement cools...
Au nord-ouest de Trinidad, le massif de l’Escambray offre l’un des cadres naturels les plus sauvages et spectaculaires de Cuba : une jungle dans laquelle le bambou pousse en rangs serrés, et les fougères semblent léviter.
Le parc de Guayanara abrite aussi des cascades extraordinaires (ici : El Rocio) ...
... et de superbes et irrésistibles piscines naturelles.
Cienfuegos, une ville coloniale tranquille à 80km à l’ouest de Trinidad, propose une ambiance très différente des autres villes cubaines, en grande partie grâce au fait qu’elle a été fondée au XIXème par un aventurier venu de... Bordeaux ! Il y a imprimé un certain caractère européen.
Mais ici aussi, les palaces d’époque ont été rafraîchis de couleurs pimpantes ...
... et certaines scènes semble tout droit tirées d’un décors de film des années 50.
La place José Martí est le centre de l’animation ...
... mais cela reste très relatif – dans l’ensemble, Cienfuegos est plutôt une belle assoupie ...
... et le rythme de la vie semble calqué sur l’âge des voitures.
Tout semble aller un peu plus lentement ici.
Le code de la route a dû s’adapter aux réalités locales ...
... et ici non plus les charrettes ne sont pas que pour les touristes.
Dans ce contexte, les smartphones, fréquemment utilisés pour passer des appels vidéo, paraissent encore plus anachroniques que dans le reste de Cuba.
A Cuba, la foi semble être plutôt une question privée, bien qu’elle se manifeste quelques fois de façon assez ... voyante, comme pour cette statue chez mes logeurs.
A l’extérieur, la propagande révolutionnaire domine la communication.
A l’est de Trinidad, la Vallée de los Ingenios représente l’importance de l’économie de la canne à sucre, qui a apporté la richesse à la région jusqu’au milieu du XIXème.
Le train « à vapeur » qui la parcourt ressemble à un jouet.
Les vestiges des grandes plantations peuvent être visités, et donnent une idée de la vie ici, que ce soit celle des esclaves entassés dans des bâtiments exigus ...
... ou celle des riches propriétaires terriens qui venaient chaque année de Trinidad pour la saison des récoltes.
Leurs demeures luxueuses leurs permettaient de maintenir leur style de vie ostentatoire.
L’un d’eux, Alejo Maria del Carmen Iznaga, a même fait construire une tour de sept étages ...
... pour mieux surveiller ses 231 esclaves (une autre version de l’histoire raconte qu’il aurait fait enfermer son épouse infidèle au dernier étage...)
Maintenant, la région attire les touristes, dont certains voyagent avec style ...
... et on y vend plus de cigares que de sucre !
Sur les routes, les valeurs nationales sont constamment resassées.
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Mes premières impressions de Cuba, comprenant en particulier mes photos préférées – l'article à lire en priorité ! 😉 |
Un retour aux années 1950 dans la Havane contemporaine | Sauvage et beau : Viñales et l'île de Cayo Levisa |
Santiago de Cuba, la rebelle du sud-est |
A suivre !
Didier.
]]>
Trinidad feels like a village.
Here, horse drawn carriages are not for tourists.
The small town has a distinctive architecture of low, gridded-window colonial houses ...
... and wildly uneven cobblestone streets.
The grids enable the windows to stay open and air to flow through, (somewhat) cooling down the interior. It's convenient for security, but not so great for privacy, although this doesn't seem to be a top concern.
Interiors range from dinstinguishly colonial to... slightly strange?
Unsurprisingly, Trinidad is one of the most touristy towns in Cuba.
In the evening, tourists congregate on Plaza Mayor to listen to live music of varying quality levels.
Music is everywhere, from the bars to the streets.
The few Cubans who manage to fully benefit from the tourism industry often proudly adopt Western style codes ...
... sometimes adapted to the colorful local life.
A large part of the communication is distinctly low-tech 😊 ...
... and the amazing American cars are not quite as pristinely maintained as in La Havana.
For the vast majority of the population, the traditional lifestyle prevails ...
... and in state-run stores, food is rationed like in the rest of the country: no bread or eggs without the "booklet" / "libretto".
Yet, especially outside of the touristy areas, Cubans are super friendly.
Amazing Caribbean islands are a couple hour catamaran ride away from Trinidad, making wonderful day trip excursions ...
... like Cayo Macho, with its fine white sand beach ...
... a.k.a. Cayo Iguana, named after the a large colony of very friendly prehistoric looking animals!
The shallow waters around the island make for interesting discoveries.
To get back to Trinidad, rather cool taxis await 😊
Just North West of Trinidad, the Escambray mountains offer some of the most stunning wild natural environments of Cuba: a jungle where bamboo grows thick and ferns appear to be levitating.
The Guayanara park also hosts stunning waterfalls, like El Rocio ...
... and superb, irresistible natural swimming pools.
Cienfuegos, quiet colonial town just 80km West of Trinidad, proposes a very different vibe from other Cuban cities thanks to its French designed layout.
Here too, striking palaces have been updated in vibrant colors...
... and some scenes seem to come straight out of a 1950s movie set.
The central plaza is the focal point of the animation...
... but that's still very relative - overall Cienfuegos remains a rather sleepy town,
and the overall pace of life seems to match the vintage of the cars
Everything seems to move a bit more slowly there.
Traffic control had to adjust to the local realities...
... and horse carriages are not just for tourists.
In this context, smartphones, routinely used to make video calls, seem even more anachronistic than in the rest of Cuba...
Cuban's faith seems to mostly express itself privately, although it sometimes manifests itself in... glowing ways, like with this statue in my guest house.
As usual, the standard ideological / revolutionary propaganda dominates the public space communication.
To the East of Trinidad, the Valley de los Ingenios offers a testimony of the early 19th century sugar cane based local economy...
... and the "steam" train which runs through it looks like a toy.
Remnants of the once grand plantations, can still be visited, giving an idea of the lives people had here, whether they were slaves crammed into cramped quarters ...
... or rich owners coming from Trinidad to live on the plantation each year for the duration of the crop.
Their mansions enabled them to maintain their fancy lifestyles.
One, Alejo Maria del Carmen Iznaga, even build a seven story tower ...
... to watch his 231 slaves. (Another story suggests that he built it to lock his unfaithful wife on the top floor...)
Now, the area is also a prime tourist destination, some of whom travel in style 😊...
... and more cigars are sold than sugar!
On the roads, we are constantly reminded of the country's values.
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Stay tuned, more to come!
Didier.
[English version of this article]
L’endroit est connu pour ses « mogotes », collines émergeant du sol presque verticalement, et apportant un relief tranchant avec les horizons cubains plutôt plats.
La région, essentiellement agricole (et touristique !) ...
... est restée largement hors d’atteinte de la mécanisation ...
... et le travail dans les champs est particulièrement pénible.
La culture principale est le tabac.
Les paysans cultivateurs sont rudes, mais très intéressés à faire découvrir leur travail et leur mode de vie aux touristes (en essayant de vendre quelques cigares au passage... 😉)
Le village de Viñales est essentiellement consitué d’une rue principale totalement tournée vers le tourisme ...
... mais dans l’ensemble la vie reste très traditionnelle. Le transport est encore souvent basé sur la force musculaire ...
... et même quand il est mécanisé, on reste loin de notre luxe occidental.
L’église et sa place marquent le centre du village ...
... où les gens du coin et les touristes convergent pour essayer de se connecter au réseau WiFi contrôlé par le gouvernement (à l’aide de carte à gratter à acheter au magasin d’Etat).
A propos, à Cuba, les parapluies sont essentiellement utilisés pour se protéger du soleil (au moins pendant la saison sèche...)
Même ici, le coiffeur est un fan du Barca !
La côte au nord de Viñales est jolie. L’île de Cayo Levisa en particulier, à une trentaine de minutes de bateau de la côte, est un bon exemple de paradis des Caraïbes...
Elle n’a pas été gâchée par les constructions ou par le commerce. Les seules personnes qui arpentent la plage avec quelque chose à vendre sont ces deux gusses, qui essaient de fourguer leurs noix de coco fraichement cueillies.
Si vous marchez une centaine de mètres au-delà de la zone touristique (voir ci-dessus), vous avez grosso modo la plage pour vous tout seuls...
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Santiago de Cuba, la rebelle du sud-est |
A suivre !
Didier.
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The area is famous for its “mogotes”, steep-sided hills bringing attractive drama to the often flat Cuban horizons.
An agricultural (and touristic !) area ...
... it has remained essentially untouched by mechanization ...
... and work in the fields is particularly tough.
Tobbaco is Viñales’ main produce.
Farmers are both rugged and eager to help tourists discover their lives (trying to sell a few cigars along the way doesn't hurt 😉)
The Viñales village is essentially one main street focused on the tourism business ...
... but overall life remains quite traditional. Transportation still often relies on muscle power ...
... and even when it is mechanized, we are far from our Western luxury.
The center of the village is marked by the church and its square ...
... where both locals and tourists congregate to try to connect to the government controlled WiFi Internet infrastructure, like in most Cuban city centers.
Incidentally, in Cuba, umbrellas are mostly used to protect oneself from the sun (at least in the dry season...)
Even here, the hairdresser is a Barca fan!
The coast North of Viñales is pretty. Cayo Levisa island in particular, about 30 minutes away from the coast by boat, is a good example of Caribbean paradise.
It hasn't been spoiled by constructions or trade. The only people who try to sell something are these two, offering fresh coconut!
Walk a couple hundred feet from the "busy" area (above), and you've basically got the beach to yourself...
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Didier.
[English version of this article here]
Au premier abord, la Havane, vue sous des angles bien choisis autour de son Capitole, parait imposante, presque majestueuse.
A partir des marches du Capitole, tournez votre regard de l’autre côté de l’avenue, et vous êtes transportés dans une scène des années 1950, mêlant une architecture coloniale « colorisée » à une activité débordante de vitalité.
Juste à côté du Capitole, l’élégance raffinée du Gran Teatro ne déparerait pas les plus belles avenues européennes ...
... et son voisin, l’hôtel Inglaterra, qui fut prestigieux (et croit encore l’être) – renforce ce sentiment de style « ancien monde ».
Cependant, tournez au coin de la rue bordant le Capitole, et une autre réalité émerge – littéralement – comme cet arbre s’extrayant du deuxième étage des ruines d’un autre théâtre, qui a dépassé son heure de gloire depuis quelques décennies.
Tournez à nouveau dans la rue suivante, et vous vous retrouvez immergé dans la vie cubaine authentique, au bord du quartier de Centro Habana.
La plupart des touristes ont toutefois une expérience de la Havane bien plus édulcorée.
Certains arrivent en bateau, écho distant des explorateurs qui ont débarqué à la fin du 15ème sciècle (y compris Christophe Colomb, qui se serait exclamé « Aucun homme n’a jamais vu une terre aussi belle ! »), et les nombreux esclaves ensuite emmenés de force d’Afrique. Quel contraste.
Les touristes concentrent généralement leur attention sur la petite zone restaurée de la Vieille Havane, dont les places, romantiques à souhait, comme la Plaza de la Catedral, rappellent celles du sud de l’Europe.
Des musiciens de rue jouent pour eux / nous autour de l’ombragée Plaza de Armas ...
... et de fiers propriétaires de voitures américaines des années 1950 font tout pour nous convaincre de nous emmener faire le tour de la ville dans leurs bolides pièces de musée.
L’éclat métallisé des carrosseries fraichement repeintes éclipserait presque la pauvreté des quartiers qu’ils traversent ...
... paradant ensuite sur la légendaire avenue du bord de mer, le Malecón (qui en fait ne m’a pas particulièrement impressionné) ...
... ils se précipitent pour prendre quelques clichés des sites principaux, comme les effigies mégalos de Fidel Castro et Che Guevara sur les ministères bordant la Plaza de la Revolución ...
... ce faisant, ils apercevront peut-être aussi l’un des plus hauts – et probablement le plus moche – des bâtiments de la Havane : l’ambassade de Russie !
Je préfère – de loin – l’ambiance et la vie des ruelles de Habana Vieja – transpirant l’énergie ...
... la joie ...
... la determination ...
... l’émotion...
... le dynamisme...
... et la grandeur passée.
C’est là que la vraie vie se trouve. En l’absence de magasins conventionnels, la majeure partie des courses se fait dans la rue, à des étals spécialisés ...
... ou dans des « supermarchés » mobiles ...
... et les gens se précipitent « au cul du camion » où on leur propose du hard discount sur des produits fraichement arrivés.
La communication passe, par câble ...
... où par les plus récentes technologies sans fil. 😊
Les voitures font leur toilette ...
... les voisins contemplent le monde du pas de leur porte ...
... les mecs cools du coin tiennent les murs ...
... ou se font couper les tifs ...
... puis jouent au baseball avec des manches à balais et des capsules de bouteilles.
Toute cette intensité est quelque fois « too much » !
Heureusement, un peu plus loin, le cimetière Colón (Cemeterio de Colón) est un havre de paix ...
... propice au recuiellement, et même à la devotion.
Il abrite également quelques œuvres d’art assez grandiloquentes.
Retour au centre de la Havane pour une petite dernière, pour la route 😉 :
La Havane a les plus beaux embouteillages que j’aie jamais vu !!
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]]>[Version française de cet article ici]
At first blush, Havana, seen from carefully chosen angles around its Capitolio building, looks stately, grand and exotic.
Look across the street from the steps of the Capitol building, and you feel transported into a scene from the 1950s, blending colorized colonial architecture and vibrant signs of life.
Just to the side of the Capitolio, the beautifully elegant Gran Teatro would not mar the nicest European avenues ...
... and its neighbor the once prestigious (and still pretending to be) hotel Inglaterra reinforces this feeling of old-world stylishness.
However, turn the corner, and, still in right in front of the Capitole, another reality emerges – quite litterally, like this tree sprouting from the ruins of another once grand theater...
Turn the next corner, and you find yourself immersed into very real Cuban life, on the edge of the Havana Central neighborhood.
Most tourists however, typically have a more sanitized experience of Havana.
Some arrive by boat, distant echo of the explorers who first set foot here toward the end of the 15th century (including Christopher Columbus, who reportedly exclaimed "No man has ever seen a more beautiful land!") and of the many slaves subsequently brought from Africa. What a contrast.
Tourists typically focus their attention of the small carefully restored area of Old Havana, where atmospheric plazas are reminiscent of Southern Europe, like the Plaza de la Catedral.
Street musicians play for them / us around the leafy Plaza de Armas ...
... and proud owners of 1950s American cars are eager to take us for a ride around the city.
The dazzling glitter of the freshly painted bodies tends to eclipse the harshness of the neighborhoods they cross ...
... as they cruise the legendary Malecón seaside avenue (which I personally found rather underwhelming) ...
... and as they rush to take snaps of the main sights, like the somewhat megalomaniac effigies of Fidel Castro and the Che on Plaza de la Revolución ...
... maybe also getting a glimpse of one of tallest – and possibly the ugliest – building of Havana: the Russian embassy!
I much prefer the grit of the back streets of Havana Vieja, where the scenes exude energy ...
... joy ...
... determination ...
... emotion ...
... vibrance ...
... and faded grandeur.
This is where real life takes place. In the absence of "regular" stores, most of the shopping is done in the street, in specialty outlets ...
... or in transportable "supermarkets" ...
... and locals rush to the back of trucks offering hard discount deals on freshly arrived products.
Communication takes place, over cable ...
... or on the most advanced wireless technology. 😊
Cars get their washed ...
... locals watch the world go by ...
... cool dudes hang out...
... then play baseball with broomsticks and bottle caps.
All this intensity is sometimes hard to take!
Fortunately, a bit further afield, the Colón cemetery (Cemeterio de Colón) offers a haven of peace ...
It also hosts rather grandiloquent art.
Back to the center of Havana, one more, for the road 😉 : Havana has the most beautiful traffic jams I have ever seen!
You liked reading this article? Please share it! Thank you! – and comments are always welcome.
And if you liked it, you will probably also enjoy my other articles on Cuba:
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My first impressions of Cuba, including my favorite pictures of Cuba overall - the article to read first and foremost 😉 | Amazing nature in the West: Viñales & Cayo Levisa island. | Back to the 19th century & amazing nature – Trinidad & area, incl. Cienfuegos, the Escambray range, and the Valley de los Ingenios | Santiago de Cuba, the rebel of the South East |
Stay tuned, more to come!
Didier.
[English version of this article here]
... jusqu’aux rues de Trinidad et d’ailleurs.
En comparaison, notre univers semble vraiment terne et fade !
Ensuite, Cuba propose cet extraordinaire sentiment de voyager dans le temps, de retourner dans les années 60...
... ou même avant, que ce soit dans les villes ...
... ou dans les campagnes, qui n’ont quasiment pas été touchées par la mécanisation.
Dans les centres historiques des villes principales, on trouve de superbes exemples d’architecture coloniale, restaurés avec soin (même si les couleurs guimauve attestent d’une certaine « mise à jour »...) ...
... mais dès qu’on s’éloigne de quelques rues au delà de ces centres touristiques, les vénérables bâtisses redeviennent plus représentatives de la culture cubaine ...
... et, encore un peu plus loin, on peut facilement trouver des scènes dignes de films post-apocalyptiques.
Comme vous l’avez déjà peut-être remarqué, Cuba est aussi un paradis pour les amoureux des belles voitures.
Les voitures américaines d’avant l’embargo US (1962) ont été entretenues avec grand soin, et, comme il est interdit de les faire sortir de l’île (sort partagé par la majeure partie de la population), elles représentent une proportion importante du relativement petit nombre de voitures que l’on voit dans les rues (on croise aussi des Trabant de l’époque soviétique, mais franchement celles-là n’attirent pas autant l’attention ni l’admiration...)
Certaines sont même, comme le revendiquent leurs propriétaires, en meilleur état que quand elles sont arrivées pour la première fois à Cuba, car elles ont été « mises à jour » avec les dernières peintures métallisées, des freins à disque, du son quasi hi-fi, des éclairages LED, etc.
Elles attirent évidemment l’attention des touristes, et les plus belles d’entre elles sont typiquement des taxis haut de gamme essayant de vendre des balades / visite de La Havane.
Tout ça est furieusement romantique, et ce couple de jeunes mariés l’a bien compris.
Un autre aspect qui m’a immédiatement frappé est… l’absence complète de pub, où que ce soit à Cuba !
En fait, ce n’est pas totalement vrai, si l’on inclut la propagande politique du régime pour la révolution cubaine, et le culte de la personnalité de ses héros, Fidel Castro et Che Guevara en particulier. Ça, c’est absolument partout, et pas de façon particulièrement subtile. Pour cette partie de l'article, je vous suggère d'écouter en bande son Hasta Siempre Commandante, dans la version moderne et populaire de Nathalie Cardone, ou, pour un aperçu de la propagande encore actuelle, dans une version plus traditionnelle)
Le long des routes ... ["Patria o Muerte ¡Venceremos!" – « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons ! »] ...
... sur les murs des villes, en version grandiose sur la facade du ministère de l'intérieur de La Havane ... ["Hasta la Victoria Siempre" – « Toujours, jusqu’à la victoire »]
... presque raisonnable en taille mais toujours aussi mégalo à Cienfuegos... ["Che - Caballerio Sin Tacha y Sin Miedo" – « Che, chevalier sans peur et sans reproche » ]
... de façon plus modeste sur des murs anonymes ... ["Yo Soy Fidel" – “Je suis Fidel”, façon “Je suis Charlie”... que l’on voit fleurir à tout bout de champ]
.... et même dans les endroits les plus improbables, comme l'effigie mythique du Che sur le tablier de ce coiffeur, ou sur le t-shirt de cette jeune femme.
Je n’ai jamais vu la ligne officielle du parti être remise en cause, sauf (et encore de façon assez discrète) sur ce mur d’une ruelle de la vieille Havane :
[Pour plus d'infos sur la photo mythique d'origine d'Alberto Korda, "Guerillero Heroico", voir par exemple ce reportage de RFI ou cet article Wikipedia]
Dans l’ensemble, les cubains m’ont frappé par leur dignité,
leur gentillesse,
leur générosité,
leur énergie,
Bien qu’un petit nombre de familles cubaines aisées aient un très bon niveau de vie ...
... avec du personnel à leur service, rappelant l’ère coloniale ...
... et que le système éducatif semble excellent ...
... permettant à Cuba de se hisser parmi les pays ayant les plus hauts niveaux d’alphabétisation (plus de 99%) ...
... Cuba est un pays très pauvre.
Dans les magasins d’Etat, des coupons sont échangés contre les denrées de bases telles que le pain, le riz, les haricots, le sucre, le café, etc.
Cependant, les pénuries sont fréquentes, et des queues se forment souvent devant les échoppes. Celles-ci sont très différentes de ce dont on a l’habitude dans nos pays occidentaux. Chaque magasin vend très peu de produits, et le choix est quasi inexistant.
La viande est une denrée rare et luxueuse, disponible chez de petits bouchers, et sur les étals de rares marchés – mais ni les uns ni les autres ne répondraient à nos attentes.
La majeure partie du commerce semble se faire dans la rue, où l’on peut trouver à peu près tout, des légumes ...
... aux fruits ...
... fournitures scolaires diverses (y compris carnets à l'effigie du Che !), sucettes ...
... tuyaux et raccords ...
... et même services d’horlogerie.
Le rhum, un autre ingrédient clé de la vie à Cuba, est également vendu et consommé dans la rue.
Cependant, la façon dont les cubains le font ...
... est très différente de l’expérience proposée aux touristes.
Les cubains font face à la pénurie et aux défis majeurs auxquels ils sont confrontés avec une incroyable débrouillardise et créativité.
Pour les jeunes, comme dans la plupart des pays, être « cool » et avoir le style est très important, tant pour les filles ...
... même si les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des intentions et espoirs 😊
A Cuba aussi, les grandes marques occidentales sont très recherchées, et sont des marqueurs indéniables de statut...
... et les jeunes en particulier déploient beaucoup d’efforts pour être en bonne forme physique, souvent avec des résultats enviables.
Peut-être encore plus que dans le reste du monde, les cubains ont une relation amour-haine avec leur encombrant et dominant voisin, les Etats Unis.
Si certains semblent proches de la pamoison ...
... d’autres ont une perception bien plus réaliste. ["They Don't Care About Us" - « Ils s’en foutent de nous »]
Le son, la musique et la dance jouent un rôle central dans la vie cubaine ...
... partout, et en particulier dans les rues.
Si les générations plus âgées tendent à se déhancher sur des musiques traditionnelles telles que le son cubain, le mambo, le cha-cha, et ce qui est devenu la salsa, les plus jeunes préfèrent le rythme du reggaeton.
La musique et la danse sont parmi les attraits principaux de Cuba pour les touristes également, qui ne manquent pas d’opportunités pour se mêler à la population locale, pour quelque pas ...
Le sport est également central dans la vie cubaine, et le foot est énorme, en tant que pratique...
... et en tant que spectacle. Une grande partie de la population est fan du Barca, et les matchs européens sont suivis quasi religieusement.
Dans une autre catégorie, les dominos sont également une activité très répandue, et les parties dans les rues suscitent souvent des échanges passionnés.
Enfin, Cuba est aussi un pays de paysages somptueux,
de superbes jungles tropicales,
et de plages paradisiaques, ce qui en fait, à mon avis, une destination exceptionnelle.
Je conclurai ce premier article sur Cuba par ces mots emprunts de sagesse peints sur cette porte de garage à Trinidad :
« La personne la plus riche n’est pas celle qui a le plus, mais celle qui a besoin du moins »
« Les gens les plus heureux ne sont pas ceux qui ont le meilleur de tout, mais ceux qui savent tirer le meilleur de ce qu’ils ont »
Un parfait résumé de mon expérience de Cuba.
Si vous cet article vous a plu, merci de le partager ! Et les commentaires sont toujours les bienvenus.
Et si vous l’avez aimé, vous aimerez aussi sans doute les autres de la série :
A suivre !
Didier.
]]>[Version française de cet article ici]
... to the streets of Trinidad.
In comparison, our world seems so bland!
Then, Cuba offers the amazing feeling of traveling back in time, to the 1960s...
... or even before, in cities...
... as well as in rural areas, which have barely been touched by mechanization.
The impressive and elegant colonial architecture, pristine in the few carefully restored historical centers (even though their marshmallow colors is a clear giveaway that they have been "updated")...
... quickly turns into lively homes more representative of the Cuban culture just a few block away from the small touristic perimeters...
... and, a little bit further afield still, historical buildings turn into vibrant decay reminiscent of post-apocalyptic sets.
As you may have already noticed, Cuba is also a paradise for admirers of old cars. American cars from before the US embargo (1962) have been lovingly maintained, and, as they are prohibited from leaving the island (like most of the population), they represent a large proportion of the relatively small number of cars on the streets (along with Soviet era Trabants, which frankly don't command as much attention or admiration...)
Sometimes, as their owners proudly claim, they are in even better condition than when they first arrived in Cuba, as they have been updated with the latest metallic paints, disc brakes, powerful sound systems, catchy LED lights, etc.
Unsurprisingly, they draw a lot of attention from tourists, and the most beautiful ones are typically high-end taxis eager to take you for a spin around the city.
That's incredibly romantic, and has not been missed by this "just married" young couple.
Another aspect that immediately struck me is... the complete absence of advertisement, anywhere in Cuba.
Well, that's not entirely true, if you count political propaganda for the Cuban revolution, and the cult of personality for its heroes, Fidel Castro and Che Guevara in particular.
For this part of the article, cue the song "Hasta Siempre Commandante", in its modern and popular version by Nathalie Cardone, or, for a glimpse of present day propaganda, this more traditional version] - but make sure you come back to this article 😉
The propaganda is everywhere, and not particularly subtle.
Along the roads ["Patria o Muerte ¡Venceremos!" - "Homeland or Death - We Will Win!"]...
... on city walls, grand ["Hasta la Victoria Siempre" - "Ever Onward to Victory", or "Until the Final Victory"]...
... medium in size, but just as megalomaniac ... ["Che - Caballerio Sin Tacha y Sin Miedo" - "Che, Knight Without Fear and Without Fault]
... or even on modest neighborhood walls ... ["Yo Soy Fidel" - "I Am Fidel"]
.... and even in the most unlikely places, like the Che's iconic effigy on this hairdresser's apron or on this young woman's t-shirt!
I have never seen the official party ideology questioned, except once, still quite subtly, on this wall of Habana Vieja:
[For the story of Alberto Korda's mythical and iconic "Guerillero Heroico" picture, see this Smithsonian article, and this other great one on Imaging Resource]
Cubans struck me by their dignity,
kindness,
Although a few wealthy Cuban families thrive ...
... with personnel at their service, reminiscent of the colonial era ...
... and the educational system is apparently excellent ...
... enabling one of the highest levels of literacy in the world (over 99%) ...
... Cuba is overall a very poor country.
In the state run shops, coupons are exchanged for rations of essential items such as bread, rice, beans, sugar, coffee, etc.
Still, shortages are frequent, and queues often form in front of stores.
The shops are very different from what we are used to in our Western countries.
Each sells very few items, and choice is virtually non-existent.
Meat is a rare, expensive delicacy, available at little butchers and the occasional market - neither of which would meet our expectations.
A large part of trade takes place on the street, where pretty much anything can be found, from veggies...
... to fruit ...
... school supplies, lollipops ...
... pipes ...
... and watch repair services.
Rum, another key ingredient of Cuban life, is also sold and drunk on the street.
The way locals experience it ...
... is a far cry from the treatment we tourists get.
Cubans deal with scarcity and adversity with amazing creativity and resourcefulness.
For young people, like in most countries, being "cool" and stylish is extremely important, both for girls...
... although the results are sometimes hit and miss :)
In Cuba as well, Western brands are a huge status symbol...
... and being in shape is taken very seriously, typically with rather impressive results.
Possibly even more than the rest of the world, Cubans have a love-hate relationship with their dominating neighbor the USA.
Although some are clearly in awe...
... others are a lot more realistic.
Sound, music and dance play a central role in Cuban life...
... everywhere, and especially on the streets.
If older generations tend to focus on traditional music like son, cha cha, mambo and what became salsa, younger folks prefer the reggaeton beats.
The music and dance is a key draw for tourists as well, and opportunities to mingle with locals ...
Sports are important too, and football/scoccer is huge, both as a practice...
... and as a spectacle. The FC Barca has a huge following, and the European games are watched everywhere.
In another category, playing dominoes is a major activity as well, and games often ignite passion in the streets.
Finally, Cuba is also a land of amazing scenery,
and paradise beaches - making it, in my opinion, a fantastic destination.
I will conclude this first article on Cuba with words of wisdom on a garage door in Trinidad:
"The richest person is not the one who has the most, but the one who needs the least."
"The happiest people are not those who have the best of everything, but those who make the best of what they have."
A perfect summary of my Cuban experience.
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Stay tuned, more to come!
Didier.
L’ambiance était légère comme l’air ...
[English version of this article here]
... et l’architecture si typée du quartier « français » paraissait à la fois exotique (même à mes yeux de français 😊) et douce.
La musique, souvent une affaire de famille, était, assez littéralement, à chaque coin de rue.
Néanmoins, j’ai ressenti que c’est la nuit que l’âme de la Nouvelle Orléans brillait le plus fort, tant dehors qu’à l’intérieur, comme dans ses tramways – même s’ils n’étaient pas explicitement nommés « désir »...
Bien que de nombreuses boites de jazz sentaient le piège à touriste servant un son aseptisé à des oreilles complaisantes...
... d’autres endroits, comme ce bar « duel de pianos », semblaient plus authentiques.
Notre meilleur expérience a eu lieu derrière ces portes crasseuses :
Le "Preservation Hall", lieu historique du jazz de la Nouvelle Orléans...
Après une seule photo, j’ai décidé d’éteindre mon flash – j’ai immédiatement réalisé qu’il annihilait toute la subtilité de l’atmosphère du lieu. J’ai décidé de faire confiance à la lumière ambiante seule – choix courageux étant donné la piètre sensibilité de mon film, et la faible luminosité de mon objectif « budget étudiant »...
Après quelques semaines de patience pour faire développer le film, j’ai pu enfin voir le résultat. Je n’ai pas été déçu : en regardant mes diapos, je me sentais à nouveau transporté dans ce lieu magique, par ses chaudes vibrations...
... son rythme hypnotique ...
... et ses personnages d’anthologie.
What a wonderful time...
Quelques heures plus tard, je devais sauter dans le bus qui, en 36 heures non-stop, me ramènerait sur mon campus de Philadelphie...
A suivre !
]]>The vibe was as light as the air...
[Version française de cet article ici]
... and the distinctive architecture of the “French” quarter felt both exotic (even to a Frenchman 😊) and inviting.
Music, often a family business, was, quite literally, on every street corner.
Still, I felt that New Orleans' soul really started shining at night - both outside, and inside, for instance in its streetcars, even if not explicitly called "desire"
Although a lot of the jazz cafés felt like tourist traps serving sanitized tunes to undiscerning ears...
... other places, like this dueling piano joint, felt more authentic.
The best experience we had was to be found behind these aged grimy doors:
The "Preservation Hall"...
After one shot I decided to turn my flash off, promptly realizing that it was obliterating the atmosphere. I decided to roll with the very dim ambient light only - quite a daring choice given the low sensitivity of my film and the very moderate brightness of my student budget lens...
I had to wait a few weeks to get the film processed and see the results. I was not disappointed, as, looking at my slides, I could feel again the spirit of the place, loud and clear...
... and swaying to the beat ...
... or just pondering days gone by.
What a wonderful time...
A few hours later, I had to get back on a bus for a 36 hour non-stop journey back to my campus in Philadelphia...
More to come, stay tuned!
]]>Une fois n'est pas coutume, en ce début de nouvelle année, pas de photo dans cet article, mais des vœux qui m'ont profondément touché, et que j'aimerais partager avec vous.
Avec un peu plus de contexte :
Je vous souhaite de souhaiter
Je vous souhaite de désirer
Le bonheur, c’est déjà vouloir
Comme en droit pénal, l’intention vaut l’action
Le seul fait de rêver est déjà très important
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier
Je vous souhaite des passions
Je vous souhaite des silences
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque
Je vous souhaite surtout d’être vous.
Jacques Brel semble avoir improvisé ces vœux lors d’une interview à Europe 1 le 1er janvier 1968 – il y a 50 ans jour pour jour…
Respect. Grand respect. Et merci !
Voilà de quoi mettre mes résolutions de nouvelle année au bon niveau 😊
A suivre…
P.S. J’ai tenté une traduction en anglais, ici. Si vous avez des suggestions d’amélioration, n’hésitez pas à me faire signe.
P.P.S. Mille mercis à Laure pour m'avoir fait découvrir ce beau texte, et à M. Francis de Laveleye des Editions Jacques Brel pour m'avoir aimablement communiqué le texte authentique (de nombreuses versions plus ou moins modifiées circulent, je souhaitais revenir à l'original).
]]>For once, no picture in this first article of 2018. I would like to share with you New Year wishes offered 50 years ago to the day by one of my favorite song writers and singers, Jacques Brel. They deeply moved me.
I wish you endless dreams and the furious desire to make a few come true
I wish you to love what should be loved and to forget what should be forgotten
I wish you passions
I wish you silences
I wish you bird songs when you wake up, and children laughter
I wish you to resist the rut, the indifference, the negative traits of our time
Above all, I wish you to be yourself
Jacques Brel seems to have improvised this during an interview he gave on January 1st, 1968 to Europe 1 radio station in France.
Respect... and gratitude.
Now, this pushes me to raise my new-year resolutions one notch – or two...
The original (French) version is here. If you have suggestions on how to improve this English translation, let me know (translating quasi-poetry is hard, and I know the above is not perfect from a grammatical perspective, but I wanted to stay as close as possible to the original meaning)
More to come, stay tuned!
P.S. Many thanks to Laure for having enabled me to discover this beautiful text, and to Mr Francis de Laveleye at Editions Jacques Brel (Brel's official publisher) for having given me the authentic version (many variations are floating around on the web, I wanted to go back to the original).
]]>[English version of this article here]
Voir le lever du soleil à bord du bus après un jour et une nuit de voyage était quasi surréel.
Notre dernier arrêt, à Jacksonville, déjà en Floride, nous a un peu requinqués. Le building dominant avait une résonance particulière pour nous.
Encore quelques heures de route, et nous sommes enfin arrivés à destination : Miami Beach. L’océan à l’horizon et la douceur de l’air sur nos visages étaient les meilleurs cadeaux de Noël dont nous pouvions rêver après ce voyage (une bonne douche et un lit suivaient de près sur la liste 😊)
La blancheur de la plage, combinée à notre manque de sommeil, nous apparut comme un mirage.
On était toujours aux Etats Unis, et les personnages hauts en couleurs abondaient là aussi. Comme ces deux retraités, jouant visiblement à la chasse au trésor, sous une forme ou une autre…
Je n’avais jusqu'alors jamais vu de Père Noël tropical…
Après cette petite escapade balnéaire, quelques jours de camping dans les Everglades nous ont permis de nous reconnecter avec un autre type de nature sauvage...
... tout en maintenant nos distances de sécurité.
Le temps filait rapidement, et bientôt il fallut reprendre la route…
Arrêt suivant : la Nouvelle Orléans, Louisiane !
A suivre…
]]>[Version française de cet article ici]
Seeing the sunrise from the bus after a day and night of traveling was quite eerie.
Our last bio-break stop was in Jacksonville, Florida. The dominant building there had a particular resonance for us.
A few more hours on the road and we finally reached our destination: Miami Beach. The ocean on the horizon and the warm air on our faces were the best Christmas present we could dream of after this trip (a shower and a bed followed very closely on the list 😊)
The pristine white sand beach felt like a dream to us.
This being the US, colorful character abounded... Like these two, looking for gold, in one form... or another!
I had never seen a tropical Santa Claus before...
After this nice beach break, a couple days camping in the Everglades enabled us to reconnect with a different kind of wildlife.
... while still staying at a relatively safe distance.
Time was short, and soon it was time to hit the road again - almost literally...
Next stop: New Orleans, Louisiana!
More to come, stay tuned!
]]>
… ou, depuis le 25ème étage de la résidence universitaire où je logeais, embrasée par le coucher du soleil.
Elle se transformait sous mes yeux : le premier des gratte-ciels iconiques de Philadelphie, « One Liberty Place » était en train d’être fini. Ses 61 étages et 288m dominent la ville entière.
Ce fut en effet le premier bâtiment à rompre la règle tacite de Philadelphie qui interdisait de construire des bâtiments plus hauts que la statue de William Penn (167 m), le fondateur de la ville, située sur l'hôtel de ville construit en 1901.
Si Philadelphie n’était pas une ville particulièrement attirante, elle recelait une perle : son orchestre philarmonique, alors dirigé par Ricardo Muti. A condition d’arriver tôt et de faire la queue, il était possible, pour seulement 5$, d’assister aux concerts depuis le « poulailler », d’où on a une vue plongeante sur la scène...
... et sur la belle salle.
A l’extérieur, la musique continuait sous d’autres formes et de façon plus haute en couleurs…
… rappelant que le centre des villes américaines était, une fois la nuit tombée, essentiellement un espace de pauvreté.
Mon campus était un ilot d’une indécente richesse enchâssé dans le quartier Noir et très pauvre de Philadelphie Ouest.
En quelques pas, on passait de la réussite ostentatoire à une misère digne du tiers monde…
… et les signes de violence étaient visibles quasiment à chaque coin de rue.
Cet environnement m’a offert l’opportunité de mon premier portrait de rue :
Malgré les fresques optimistes et volontaristes…
… à de nombreux endroits on se serait cru dans un pays du tiers monde.
Néanmoins, la culture et la poésie se cachent parfois dans des endroits les plus inattendus – comme avec la citation sur le coffre de cette voiture : « Jean Cocteau quand il rencontra M. Dietrich : “Madame, votre nom commence par une caresse et finit par un coup de cravache” (1947) »
[Version française de cet article ici]
… or, from the 25th floor of the high rise building I was living in, as it was beautifully lit by the setting sun.
The skyline was changing before my eyes: Philadelphia’s first iconic skyscraper, “One Liberty Place”, was being finished. Its 61 storeys and 945 feet dominated the entire city.
It was the first building to break the gentlemen's agreement not to build any structure in Center City higher than the statue of William Penn on top of Philadelphia City Hall built in 1901.
If Philadelphia actually wasn’t a particularly attractive city, it harbored a gem: its Philharmonic Orchestra, then directed by Ricardo Muti. Those motivated enough to arrive early and queue up could attend amazing concerts for just $2, from the top-most gallery, from which we had great views of the orchestra...
... and of the whole theater.
Outside, a more colorful type of music continued…
… reminding us that the centers of American cities were typically, after sundown, mostly left to the poorer among the population.
My campus was a small island of indecent wealth entrenched in the very poor neighborhood of West Philadelphia. In just a few steps, we could move from ostentatious success to misery…
… and signs of violence were visible at almost every street corner.
This environment gave me the opportunity to make my first street portrait:
In spite of the optimistic, voluntarist mural paintings…
… many places looked and felt like they belonged in the third world.
Still, culture and poetry are sometimes found in the most unexpected places, like on the back of this car, quoting “Jean Cocteau upon meeting M. Dietrich: “Madame, your name starts with a caress and ends with a whiplash” (1947)”
This is my very first street portrait, taken as I was exploring the impoverished West Philadelphia neighborhood adjacent to the campus where I was spending a year as an exchange student. It’s still one of my favorites in terms of evocative power. The violence and cynicism of the “Forget About the Rest” whisky advertising billboard (which creative is specifically targeted at African Americans) on the dilapidated building seems to literally weigh on the shoulders of this man.
These were film days, and a student budget. I had just one click, one frame... The fact the traffic light was red was a happy coincidence.
(Incidentally, the concept of “brand safety” in advertising had probably not been invented yet, but this is still an epic fail!)
Voici mon tout premier portrait de rue – pris alors que je me promenais dans le quartier pauvre de West Philadelphia jouxtant le campus où je passais une année. Il reste à ce jour l’un de mes préférés par sa puissance évocatrice. La violence et le cynisme du slogan « Oubliez tout le reste » de la pub de whisky ciblant spécifiquement les Noirs américains et placée sur ce bâtiment en ruine semble littéralement peser sur les épaules de ce passant...
C’était l'époque de la pellicule, et d’un budget d’étudiant. Je n’ai pressé le déclencheur qu'une seule fois... Le fait que le feu soit au rouge était une coincidence heureuse, ma priorité étant bien entendu le passant.
Although street portraits are traditionally monochrome, I think color actually adds a lot to this one...
Bien que les portraits de rue soient traditionnellement en noir et blanc, je trouve que la couleur ajoute beaucoup à cette scène.
More to come, stay tuned / A suivre !
]]>Being in a cosmopolitan city like London around Halloween is fun, and street portrait opportunities are rife.
The Leake street tunnel under Waterloo station is a great place to see continually renewed street art (mostly elaborate tags), but also to find some colorful characters. Halloween added that extra little spice to the already edgy location and crowd.
Fortunately, this guy was considerably friendlier than he looked. Still, I was glad I met him in a well-lit place – and not just to be able to make a nice portrait…
Etre dans une ville aussi cosmopolite que Londres pour Halloween est amusant, et les opportunités de portraits de rue abondent.
Le tunnel de Leake street, sous la gare de Waterloo, est un excellent endroit pour voir du street art continuellement renouvelé (surtout des tags assez élaborés), mais aussi pour rencontrer des personnages hauts en couleurs – quelquefois littéralement.
Halloween a poussé un peu plus loin le caractère alternatif du lieu, et de ses occupants.
Heureusement pour moi, cet homme était bien plus sympa qu’il n’en a l’air. Quand bien même, j’étais content de l’avoir rencontré dans un lieu plutôt bien éclairé – et pas seulement parceque cela m’a permis de faire un portrait plutôt cool…
While I was there, I also took advantage of the cool location to take a quick snap of Eva... (The more technically minded among you will notice the difference in treatment of the 2 portraits, leading to a radically different mood)
Tant que j’y étais, j’en ai profité pour faire un petit portrait improvisé d’Eva... (Ceux d'entre vous intéressés par la technique remarqueront sans doute la différence de traitement entre les deux portraits, aboutissant à deux ambiances radicalement différentes)
I also met a few other interesting people, creating art, in live form...
J’ai aussi rencontré d’autres personnes en pleine création artistique, sous forme “vivante”…
... or on the walls.
... ou murale.
And it looks like free expression has no minimum age!
Et il semblerait que la libre expression n’a pas d’âge minimum !
More to come, stay tuned! / A suivre !
]]>
Mêlant sculpture, nature, et messages tant explicites qu’implicites, je le trouve profondément touchant.
Les évocations vont d’une expressivité grandiloquente…
… à une discrétion retenue.
Les épitaphes sont l’une des formes d’expression les plus fortes mais aussi les plus difficiles : comment résumer et conclure une vie en juste quelques mots ?
Je trouve que les messages laissés à la postérité par certains des résidents de Highgate sont d’une puissance exceptionnelle…
Sally Hunter, « AVOCATE, aurait dû être océanographe » – je ne vous ai pas connue, mais je ne vous oublierai pas.
Georgia Taliotis, « souris, ouvre les yeux, aime, et poursuis ton chemin ». Thimothy Fraser « Je me suis réchauffé les deux mains au feu de la vie »… Merci !
Des personnages illustres du XIXème siècle à nos jours reposent à Highgate.
La tombe massive de Karl Marx – « Travailleurs de tous les pays, unissez-vous » – est immanquable. Entourée de tombes de ses disciples du monde entier, elle semble être un lieu de pèlerinage pour ses admirateurs.
Sur une note plus légère, Douglas Adams, auteur du Guide du routard galactique, repose à quelques pas… et ses fan s’assurent qu’il ne manquera pas de stylos !
Maintenant, il sait peut-être enfin si la réponse est vraiment « 42 »…
Si l’on remonte un peu plus dans le temps, l’une des œuvres maitresses du cimetière se trouve à son sommet, dans le mausolée de Julius Beer : un témoignage poignant de l’amour d’un père pour sa fille morte. La fille de Beer, Ada, est représentée dans une très belle sculpture de H. H. Armstead en train d’être recueillie par un ange qui vient l’amener au paradis.
Le mausolée est fermé à la visite, mais on peut apercevoir l’œuvre à travers son portail de fer forgé.
La plupart des sculptures se dressent vers le ciel…
… mais certaines privilégient une position de repos éternel quelque peu plus confortable :)
A propos, je me demande si ces deux personnes avaient prévu d’autant se rapprocher dans cette nouvelle phase de leur existence ? Quoi qu’il en soit, ça fait très romantique.
Bien que les signes d’espoir d’une vie après la mort foisonnent…
… les rappels que la foi peut être précaire abondent également…
… et certains préfèrent admettre explicitement qu’ils considèrent leur situation comme très définitive.
D’autres choisissent d’évoquer ce qui était important pour eux, quelque fois de façon quasi surréelle.
Un cèdre gigantesque domine le « Cercle du Liban », une suite de tombeaux d’architecture égyptienne qui a été construite dans les années 1830.
Partout, la nature reprend ses droits, nous rappelant de façon frappante l’impermanence des traces que nous laissons sur cette planète – et que toute résistance est futile…
L’atmosphère du cimetière est la plus impressionnante quand les visiteurs sont clairsemés.
A ce moment, on se sent transporté dans une autre époque, et il est facile d’imaginer les histoires et personnages associés à ces lieux littéralement extraordinaires.
A suivre !
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Blending sculpture, nature and powerful explicit and implicit messages, I find it profoundly moving.
Evocations range from the grandiloquently expressive…
… to the touchingly restrained.
Epitaphs are one of the most powerful yet challenging forms of expression: how do you summarize and conclude a life in just a few words?
I find some of the messages left behind by the residents "life-changingly" powerful…
Sally Hunter, "LAWYER, should have been a marine biologist" – I didn't know you, but I will certainly not forget you.
Georgia Taliotis, "smile, open your eyes, love and go on". Timothy Fraser "I warm'd both hands before the fire of life". Thank you.
Highgate cemetery is also home to illustrious figures of the 19th century as well as eminent people of our own time.
Karl Marx's massive "WORKERS OF ALL LANDS UNITE" tomb is unmissable. It appears to be a pilgrimage destination for admirers, and it is surrounded by the tombs of some of his disciples from around the world.
On a lighter note, The Hitchhiker's Guide to the Galaxy's author Douglas Adams is not far, and his admirers ensure he always has an ample supply of pens.
By now, he may know whether the answer is indeed "42"...
Stepping back in time, one of the masterpieces is inside the Mausoleum of Julius Beer at the top of the cemetery: a poignant testament to a father's love for his lost daughter. Beer's daughter Ada is shown being lifted heavenwards by an angel in a very touching sculpture by H. H. Armstead.
The mausoleum is closed to visitors, but the beautiful sculpture is visible by peeping through its wrought iron gate.
Most sculptures are standing tall, reaching for the sky…
... but a few prefer a more relaxing permanent resting position :)
Talking of which, did these two intend to get so cozily close in the next stage of their existence? At any rate, they look very romantic…
Although signs of hope for an afterlife are everywhere…
… reminders that faith can be precarious abound as well…
… and some prefer to openly acknowledge that they consider their condition very permanent.
Others express what was important to them in almost surreal ways.
A massive ancient cedar tree dominates the "Circle of Lebanon", the circular series of Egyptian style tombs which was built around it in the 1830s.
Everywhere, nature is slowly taking over, powerfully reminding us of the transience of all marks we leave on this planet… and that resistance is futile.
The atmosphere of the cemetery is most powerful when visitors are scarce.
Then, one can feel transported to another epoch, and imagine some of the stories which took place here.
More to come, stay tuned!
]]>English version of this post here
Habitués à la présence humaine, ils se laissent approcher relativement facilement.
Quand le soleil se couche, les vieilles pierres scintillent…
... et les gargouilles semblent prendre vie !
L'automne est la saison où les cerfs se reproduisent - le rut. Comme le dit la personne qui s'occupe des cerfs du parc, "les bois des mâles et les égos sont développés à bloc, et la testostérone au top".
Les mâles les plus forts se posent en position dominante sur les points les plus hauts du parc...
... et comme la nuit commence à tomber, ils émettent leurs appels caractéristiques, profonds et guturaux...
... rapidement, la scène s'anime.
Mais c'est presque la fin de la saison, et ce soir la cohabitation redevient rapidement paisible.
A suivre !
]]>Version française de cet article ici
Being used to human company, they are relatively easy to approach.
When the sun goes down, the old stones glow...
... and the gargoyles seem to come to life!
Autumn is the deers' mating season - the rut.
As expressed by the person who takes care of them in the park, "antlers and egos are fully grown and testosterone runs high".
The strongest males take the high ground...
... and as night starts falling, the bucks make their characteristic deep, haunting guttural call...
... and soon the scene gets a lot more lively.
But it's almost the end of the rut season, and tonight, cohabitation seems relatively peaceful.
More to come, stay tuned!
]]>[Français ci-dessous]
I am happy I was finally able to make this “coming of age” portrait happen.
It had been on my project list for years – ever since I bought the plasma globe. I even did tests for it 3 years ago, but didn’t have time to make the actual portrait. Then I broke one of my black light tubes and this pushed the project further back… until today. I took advantage of a rainy weekend and of my model’s availability to finally do it 😊 [Technical notes and “behind the scenes picture below]
Je suis heureux d’avoir enfin pu réaliser ce portrait, qui pour moi symbolise une forme de passage à l’âge adulte du sujet.
Un portrait de plus de ma longue liste de projets enfin réalisé… J’avais celui-ci en tête depuis des années, depuis que j’avais acheté cette boule à plasma. J’avais même fait un test de préparation il y a 3 ans, mais n’avais alors pas eu le temps de réaliser le portrait lui-même. Ensuite, j’ai cassé un de mes tubes de lumière noire, que qui a à nouveau reporté le projet… jusqu’à aujourd’hui. J’ai sauté sur l’occasion d’un weekend pluvieux et de la disponibilité de mon modèle pour enfin le réaliser 😊 [Notes techniques en français et photo « dans les coulisses » ci-dessous]
Technical notes:
Although the end result looks fairly straightforward, this is actually a 6 light portrait… 5 continuous, and one strobe. Beyond the plasma globe which is quite literally the star, 4 vertical black light tubes surround the model, subtly lighting up his grey t-shirt and the grey seamless background (see behind the scenes picture below). They provide a clear separation of the model, texture in his clothes, and the electric blue halo I wanted to build the atmosphere, without competing too much with the globe. One flash gelled deep blue focused through a very narrow grid adds the pop of light on Luc’s face – this is all the more important that this is a portrait, not a product shot to advertise the globe...
Finding the right settings took quite a bit of effort... Cutting to the bottom line and the answer to the riddle: 35mm, f/6.3, ISO 8000… but read on!
I chose a relatively unusual focal length (at least for a non-environmental portrait): 35mm, in order to take the viewer “in” really close to the action, and make the plasma globe appear somewhat larger than it really is. Also, obviously Luc’s hands appear larger as well, which goes well with the notion of “power”.
The light emitted by the plasma beams is actually very faint, and set the base for the overall exposure. I spent considerable time finding the optimal point in the “exposure triangle” of aperture, speed and ISO.
As I was dealing with an uncontrollably moving subject (the plasma beams, not Luc!), starting with the speed made best sense. Through trial and error, I landed on 1/30s: slower (e.g., 1/15s) made the “lightning” too fuzzy; faster (e.g., 1/60s) made the beams a bit too thin, and would have cost me one very precious stop of light…
Then, I moved to setting the aperture. Obviously, I needed Luc’s face to be sharp, and the globe + lightning and his hands to be reasonably in focus as well… while still letting enough light in to not have to push up the ISOs too high… I hoped I could get away with at least f/8, but it turned out that would have catapulted the ISOs into the “way too much noise for a portrait” stratosphere (even with the great low-ISO performance of my Nikon D750). I started at f/7.1, but then decided to open 1/3rd of a stop more, to f/6.3 in order to get the beams brighter and more vibrant. This also helped pick up Luc’s contour and the background, courtesy of the back black light tubes which are just out of the frame on the left and the right (and therefore couldn’t be moved any closer to the model). This is still really high ISO territory… 8000 to be precise – but my camera handled it very well, and a simple Lightroom processing further minimized the noise/digital grain in post.
The strobe is on TTL (and with a -2 f/stops correction). Initially, I was concerned I wouldn't be able to get it to a low enough power, as initial tests in manual at its minimum (1/128 power) were already way too bright, blowing up Luc's face. Moving it further away was not an option either as I needed my splash of light to be just the size of his face (actually, a bit less, to have feathering on its sides) and not overflow... The addition of the deep blue gel, eating at least 2 stops of light, saved the day...
Obviously, I also had to kill all ambient light, not only to avoid polluting the relatively faint lights I used, but also because when photographing a glass ball... anything and everything reflects into it and is therefore visible!! I had to not only close the shutters of the window of my studio but also to further conceal it with black fabric...
You may notice in the bts picture below that the flash I used as commander actually points backwards, instead of toward the remote flash... Obviously it is not used to contribute any light to the portrait - but when I had it point up (toward the key light strobe), the command pulses were actually very visible, casting light and the shadow of the boom + strobe on the (really high) ceiling of my studio, which in turn caused unsightly reflections in the glass ball. Pointing it backwards still enables enough light to reach the remote flash while getting rid of the problem (100% triggering success, with correct exposure). I could have used my infrared control, but I haven't found it as reliable, so lately, when possible, I have avoided using it. My next upgrade will involve radio controlled flashes (and not the convoluted radio solution I have used so far on numerous occasions)... I have been very impressed by the recent evolution of the Godox product line.
Post-processing was fairly straightforward: development in Lightroom (contrast, clarity, vibrance, slight white balance adjustment), then minimal retouching in Photoshop (including a bit of dodge & burn and frequency separation).
“Behind the scenes” picture below, after the French version of the technical notes 😉
Notes techniques :
Bien que le résultat paraisse somme toute simple, ce portrait a nécessité 6 lumières… 5 continues, et un flash. En plus du globe à plasma qui est évidemment et littéralement la star, 4 tubes à lumière noire entourent le modèle, éclairant assez subtilement son t-shirt gris et le fond studio gris également (voir la photo « en coulisses » en bas de cet article). Ils permettent une séparation claire du sujet, ajoutent de la texture à ses vêtements, et créent ce halo bleu électrique que je souhaitais pour créer l’atmosphère du portrait, sans toutefois trop concurrencer le globe. Un flash avec un filtre bleu profond, focalisé par une grille très étroite ajoute la touche de lumière sur le visage de Luc – ce qui est d’autant plus important qu’il s’agit ici d’un portrait, et non d’une photo promotionnelle du globe…
Trouver les bons réglages a demandé un certain effort… Je vous donne tout de suite la réponse au rébus : 35mm, f/6.3, ISO 8000… mais continuez à lire !
J’ai choisi une focale relativement inhabituelle pour un portrait studio : 35mm, afin d’amener le spectateur très près, au cœur de l’action, et aussi pour que le globe plasma paraisse plus grand qu’il ne l’est en réalité. Par la même occasion, les mains de Luc paraissent également plus grandes, ce qui va bien avec la notion de « pouvoir ».
La lumière émise par les éclairs plasma est en réalité très faible, et elle a imposé la base de l’exposition globale de la photo. J’ai passé pas mal de temps pour trouver le point optimal dans le « triangle d’exposition » – ouverture, vitesse, sensibilité (ISO).
Comme je devais gérer un sujet qui bougeait de façon incontrôlable (les éclairs plasma, pas Luc !), commencer avec la vitesse était le plus logique. Par un processus d’essai et erreur, j’ai abouti à 1/30s : plus lent (par exemple 1/15s) rendait les éclairs trop flous et diffus ; plus rapide (1/60s) les rendait un peu trop fins, et m’aurait couté un précieux f/stop (valeur d’ouverture)…
Ensuite, je suis passé au réglage de l’ouverture. Evidemment, j’avais besoin que le visage de Luc soit parfaitement net, et que le globe et les éclairs le soient de façon raisonnable également… tout en laissant passer suffisamment de lumière pour ne pas avoir à pousser la sensibilité trop haut… J’espérais pouvoir atteindre f/8 mais il s’avère que ça aurait catapulté les ISOs à des niveaux quasi stratosphériques, générant trop de bruit pour un portrait (même avec l’excellente performance en basse lumière de mon Nikon D750). J’ai commencé à f/7.1 mais ai finalement décidé d’ouvrir 1/3 de stop de plus, à f/6.3 de façon à ce que les éclairs soient plus brillants et « pètent » plus. Cela m’a aussi permis de rendre plus visibles le contour de Luc et le fond, grâce aux tubes de lumière noire qui sont à droite et à gauche juste en dehors du cadre (et donc ne pouvaient pas être rapprochés du sujet). On reste néanmoins sur le territoire des très hautes sensibilités, avec ISO 8000… mais mon appareil gère sans problème, et un simple développement sous Lightroom m’a permis de réduire le bruit en post prod.
Le flash est en mode TTL (avec une correction de -2 f/stops). Initialement, je craignais de ne pas pouvoir suffisamment baisser sa puissance : mes premiers tests, en manuel et à son minimum (1/128ème de puissance) donnaient un éclairage bien trop fort, explosant le visage de Luc. Reculer le flash n’était pas possible non plus car j’avais besoin que la tache de lumière ait précisément la taille de son visage (en fait, un peu moins, pour que les bords soient diffus), sans déborder… l’ajout du filtre bleu profond, qui a absorbé au moins 2 stops de lumière, a réglé le problème…
Evidemment, j’ai dû supprimé toute les lumières ambiantes, non seulement pour éviter de polluer les lumières relativement faibles que j’utilisais, mais aussi parce que quand on prend en photo une boule de verre… tout se reflète dedans et devient donc visible ! J’ai dû non seulement fermer les volets de la fenêtre de mon studio, mais également la calfeutrer avec un fond noir…
Les plus observateurs d’entre vous remarqueront peut-être sur la photo « en coulisses » ci-dessous que le flash que j’ai utilisé pour commander le flash principal est dirigé vers … l’arrière, plutôt que sur le flash contrôlé. Bien entendu il ne contribue en rien directement à l’éclairage du portrait – mais quand à l’origine je l’avais dirigé vers le haut (vers le flash principal), ses éclairs de commande étaient en fait très visibles sur la photo, éclairant le plafond (très haut) de mon studio et y projetant l’ombre du flash et de son support, qui à leur tour se reflétaient dans la boule… Orienter le flash vers l’arrière permettait encore à suffisamment de lumière de commande d’atteindre le flash esclave, tout en résolvant le problème (100% des photos exposées correctement). J’aurais pu à la place utiliser ma commande infrarouge, mais ces derniers temps j’ai préféré l’éviter car sa fiabilité laissait un peu à désirer. A ma prochaine mise à jour de mon équipement, je compte passer à des flashs à contrôle radio intégré (plutôt que la solution radio compliquée que j’utilise en palliatif quand la situation l’exige) ; j’ai été séduit par les évolutions récentes de la ligne de produits Godox...
Le post-traitement était classique : développement sous Lightroom (contraste, clarté et vibrance, léger ajustement de la balance des blancs en particulier), puis retouches minimales sous Photoshop (y compris léger “dodge & burn” et séparation fréquences).
Behind the scenes / en coulisses :
More to come, stay tuned / A suivre !
]]>I had dreamed of this opportunity for years, and worked very hard to make it happen.
The New York City skyline at night was one of the first things I saw after landing, as a bus was driving me and the other 9 selected French students to our campus in Philadelphia (stay tuned for an upcoming postcard series…)
Version française de cet article ici
I was in awe, and the jet lag made the experience feel even more eerie. To me, Manhattan looked like a magic island floating in space. A few weeks after arriving, I seized the opportunity of an extended weekend to go visit the city with some friends. I also went again a few months later.
The Staten Island ferry is in my opinion the best (and most budget friendly!) way to get a fist “grasp” of Manhattan. Although obviously almost everything changed, it also gave me a hint of what immigrants arriving by sea may have felt. I took the ferry several times, enjoying the amazing view change as the sun started dipping.
The ride also gave me the chance to see iconic sights in unusual settings - and in some amazing light.
Verticality is the defining dimension in Manhattan...
... and it gave me the opportunity to make one of my first street portraits - and still one of my favorites to date.
In this world, the surreal is in range... and Rodin's Balzac seems a bit lost!
Up close and looking down, vertigo isn't far...
... and the sweeping views are breathtaking, whether looking South...
For me, the striking Art Deco Chrysler building is a great illustration of the daring core of the city.
The first day I was on Wall Street (October 19th, 1987), as I was reflecting on how much power is wielded there, I wondered why so many TV trucks were parked all around... It's only when I got back to Philly that I learnt that on that day, the most famous stock exchange in the world had one of its worst ever crashes. It went down in history as "Black Monday"... Traders grabbing a bite for lunch in the nearby park/cemetery were probably also more nervous than usual.
Walking uptown, the ultra-modern lines of the financial district gradually recede and allow more human-sized architecture to exist...
While a few scenes and some occasional buildings somewhat reminded me of Europe...
... I was generally in culture shock. New York lives 24/7 - and its intensity is felt throughout its varied neighborhoods.
As usual, I found the people most fascinating, as they forcefully expressed their believes... or just stood in a daydreaming awe.
Some of the Time Square boards looked like they were straight from a dystopian future - Blade Runner definitely echoed.
I indulged in a couple portraits, taken by my friend Henri - same place, different day and time:
The Greek Orthodox Saint Nicholas church, located right next to the World Trade Center towers, got completely destroyed on 9/11/2001 when the South Tower collapsed. Retrospectively, the picture I took is quite ominous, looking like a tombstone against the towers, but with sunbursts of hope still cutting through...
It is being rebuilt as a church and national shrine.
More to come, stay tuned!
]]>J’avais rêvé de cette opportunité pendant des années, et avais travaillé dur pour l’obtenir.
La silhouette nocturne illuminée de New York est une des premières scènes inoubliables que j’ai vues à mon arrivée, alors qu’un bus m’amenait à notre campus à Philadelphie avec les 9 autres étudiants français sélectionnés (une autre série de cartes postales à venir…)
English version of this post here
La scène m’a frappé, et le décalage horaire l’a rendue encore plus fascinante. Manhattan m’est apparue comme une ile magique flottant dans l’espace. Quelques semaines après, un weekend prolongé m’a donné l’occasion de visiter la ville avec quelques amis. J’y suis également retourné plusieurs mois plus tard.
Le ferry de Staten Island est à mon avis le meilleur (et plus abordable) moyen de commencer à appréhender Manahattan. Et même si bien sur quasiment tout a changé, faire le trajet en bateau m’a également donné une idée de ce que les immigrants arrivant par la mer ont pu ressentir. Je l’ai pris plusieurs fois, pour profiter de l’évolution incroyable de la vue au fur et à mesure que le soleil déclinait.
J'ai aussi eu la chance de voir une icône locale dans un contexte inhabituel... et sous une lumière magique.
La verticale est la dimension dominante de Manhattan…
… et cela m’a donné l’opportunité de réaliser un de mes tout premiers portraits de rue, qui reste à ce ce jour l’un de mes préférés.
Dans ce monde, le surréel n’est jamais loin… et le Balzac de Rodin semble un peu perdu !
Quand on prend de la hauteur, le vertige est proche…
... et la vue est à couper le souffle, que l’on regarde vers le sud…
Je trouve que le gratte-ciel art déco Chrysler est une formidable illustration de l’audace de la ville.
Alors que je visitais Wall Street pour la première fois, le 19 octobre 1987, et que je songeais à la puissance qui y est concentrée… je me demandais pourquoi autant de camions de TV occupaient la rue. Ce n’est qu’en rentrant à Philadelphie que j’ai appris que ce jour là, la bourse la plus célèbre du monde a subi un crack parmi les plus violents de son histoire, que l’on a ensuite appelé « lundi noir ». Les courtiers qui habituellement déjeunent dans le petit parc / cimetière tout proche étaient sans doute plus nerveux que d’habitude.
Au fur et à mesure que l’on marche vers le nord, les lignes ultra-modernes et froides du quartier des finances s’estompent au profit d’une architecture à taille plus humaine…
Même si quelques endroits me rappelaient certains aspects de l’Europe…
… j’étais le plus souvent en choc culturel. New York vit 24 heures sur 24 – et son intensité se perçoit constamment dans ses quartiers variés.
Comme toujours, j’ai trouvé les habitants fascinant, qu’ils experiment leurs convictions avec force… ou qu’ils rêvent simplement aux aventures de leurs héros.
Les néons de Time Square me paraissaient directement tirés d’un futur dystopique – et je percevais les échos de Blade Runner.
Je me suis laissé aller à faire quelques portraits, pris par mon ami Henri – au même endroit (la marina à deux pas du World Trade Center), à des moments différents.
L'église grecque orthodoxe Saint Nicolas, située juste à côté des tours jumelles du World Trade Center, a été totalement détruite le 11 septembre 2001 quand la tour sud s’est écroulée. Rétrospectivement, je trouve la photo que j’ai prise de mauvaise augure, le bâtiment paraissant comme la silouhette d’une pierre tombale sur les tours – même si les quelques rayons de soleil parvenant à percer foment des étoiles d’espoir…
Elle est en cours de reconstruction, renaissant sous forme d’église et de mausolée en mémoire des victimes.
A suivre !
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This is one of my very first street portraits, on my first visit to New York City, in October 1987 (see the related “postcards”). I was playing with the reflection of the World Trade Center twin towers in the flooded street, when I saw the jogger approaching… fast. Film was expensive for the student I was. I took only one shot, hoping to have captured “the decisive moment”. It turned out quite well… Obviously, post 9/11 this portrait takes another dimension. For me it captures important aspects of New York's soul: dynamism, resilience, and… humanity coming on top. I also like the fact it’s a subtle self-portrait, with my shadow in the lower right corner. Incidentally, I originally posted a monochrome version of the picture (below), as is typical of street portraits - but I then changed my mind - I think the color is fundamental to this portrait, to guide the eye... |
Un de mes tout premiers portraits de rue, lors de ma première visite à New York en octobre 1987 (cf. mes « cartes postales » de cette visite).
Je jouais avec les réflexions des tours jumelles du World Trade Center dans la grande flaque de la rue quand j’ai vu le jogger approcher… à grande vitesse. La pellicule était chère pour l’étudiant que j’étais. Je n’ai pris qu’une seule photo, espérant trouver « l’instant décisif ». Je suis plutôt content du résultat…
Evidemment, après le 11 septembre ce portrait a pris une autre dimension. Pour moi il capte des aspects importants de l’âme de New York : son dynamisme, sa résilience, et que, quoi qu’il arrive, l’humanité prime.
J’aime bien aussi l’aspect « autoportrait », avec mon ombre en bas à droite. Initialement, j’ai publié une version monochrome de cette photo (ci-dessous) – ce qui est typique pour les portraits de rue – mais j’ai ensuite changé d’avis : la couleur est fondamentale dans ce portrait, pour guider le regard, mais aussi bien sur parce que le rouge et le bleu sont les couleurs patriotiques américaines…
More to come, stay tuned! / A suivre !
]]>[Français ci-dessous]
Ever since I got this glass chess set, quite a few years ago, I have intended to use it for an original portrait, having it irradiate warm light onto its Master... My project got postponed in particular because until relatively recently I didn't have the photo gear I needed. Alhtough the result looks relatively straightforward, the technical setup is actually much less so: beyond the 4 strobes and soft boxes/strip lights, a special lens (tilt-shift wide angle) is needed to deliver the desired perspective and composition.
The fact that my beautiful model Emily just completed her Master's degree last Friday pushed me to finally make this portrait a reality, and give it to her as a small graduation present... and we’re quite happy with the result.
Depuis que j’ai acquis cet échiquier de verre il y a maintenant pas mal d’années, j’ai eu l’intention de l’utiliser pour un portrait conceptuel original, en en faisant la source d’éclairage principale de la scène – comme s’il l’irradiait d’une douce chaleur, presque vivante. Mon projet a longtemps été retardé par le manque de matériel photo adapté. Si le résultat parait simple, la mise en œuvre l’est en fait beaucoup moins, avec, au-delà des 4 flashs et boites à lumière, un objectif spécial (grand angle à décentrement – voir ci-dessous) qui est nécessaire pour permettre la perspective et la composition que je souhaitais.
Le fait que mon modèle Emily vienne de finir son Master vendredi dernier m’a poussé à enfin mener ce projet à son terme, pour lui offrir ce portrait comme petit cadeau de fin d'études – et nous sommes plutôt contents du résultat.
Technical notes:
Côté technique :
Behind The Scenes / Dans les coulisses :
More to come, stay tuned! / A suivre !
]]>[Français ci-dessous]
Reconnecting... with nature, with what’s most important for us, with our soul maybe, is so vital – not only because it helps us keep our sanity, but also because it enables us to re-center ourselves, to find our inner peace, by getting in touch again with who we really are, and striving to ensure the choices we make daily are aligned with our deeper values and purpose. Mindfulness and other meditative practices are also a powerful way to do it.
Se reconnecter... avec la nature, avec ce qui est le plus important pour nous, avec nos âmes peut-être, est vital – non seulement parce que cela nous aide à garder notre équilibre, mais aussi parce que cela nous permet de nous recentrer, de retrouver une paix intérieure. En reprenant contact avec qui nous sommes « en profondeur », nous sommes plus à même d’aligner les choix que nous faisons au quotidien avec nos valeurs et buts. La mindfulness / pleine conscience et les autres pratiques méditatives dont d’autres voies puissantes pour cela.
How this portrait was made:
As soon as I saw this tree in Knole park (Sevenoaks, Kent, UK) I wanted to do a portrait with it (actually, in it). What is left of the tree gives a glimpse of how huge it must have been standing… Its two stumps, still stretched toward the sky, are highly evocative. The empty space its core and heart used to occupy is inviting.
Alison slipped in. The strong all natural rim light and dramatic sky obliged by creating natural leading lines complementing the tree’s. The vivid contrast between nature’s green and grey and Alison’s orange and blue enables her to stand out in spite of her relatively small size in the frame. The points of connection – physical with her left hand, and “spiritual” with her forehead appearing to almost touch the tree – are reinforced by the contrast and the guiding lines.
Comment ce portrait a été fait :
Dès que j’ai vu cet arbre à Knole park (Sevenoaks, Kent, Grande Bretagne) j’ai eu envie d’y faire un portrait. Ce qu’il en reste donne une idée de la taille imposante qu’il devait avoir quand il était complet… Les deux parties de sa souche, étirés vers le ciel, sont particulièrement évocatrices.
Alison s’est glissée dans l’espace que son « cœur » occupait. La lumière du soleil venant de l’arrière droit a permis d’accentuer le contraste du sujet en le « détourant ». Le ciel tourmenté complète par ses lignes de force celles de l’arbre, et le contraste entre le vert et gris de la nature et l’orange et bleu d’Alison lui permet de se détacher et d’être parfaitement lisible malgré sa relativement petite taille dans le cadre. Les points de « connexion » - physique avec sa main gauche, « spirituel » avec son front paraissant presque toucher l’arbre – sont renforcés par le contraste et les lignes de force de l’image.
More to come, stay tuned! / A suivre !
]]>English version of this post here
Le gîte que l’on a loué a une vue superbe sur le lac, sur le petit village d’Ambel sur la colline opposée, et sur l’Obiou qui pointe derrière.
J’ai remarqué qu’en allant un peu plus vers l’ouest sur un sentier mal tracé, la vue s’améliore encore, l’église du village se détachant presque seule, comme enchâssée dans un écrin de foret. Une vérification rapide me confirme que le soleil levant éclairera d’abord l’Obiou, puis avec un peu de chance seulement l’église au sommet de sa coline, dont la base restera initialement dans l’ombre. Cela suffit à me donner le courage de me lever à l'aube le lendemain… J’ai été récompensé par la scène que j’avais imaginée :
Quelques minutes plus tard, l’ombre a dépassé les berges du lac, et les couleurs sont presque tropicales !
A l’extrémité nord du lac, après le barrage, la profonde vallée du Drac est un superbe terrain de jeu pour les randonneurs en quête d’un peu plus d’efforts et d’adrénaline, dans la sécurité d’une via ferrata :
Contrairement à ce couple courageux...
Lac du Sautet - Drac
... nous avons préféré une exploration plus tranquille du lac et de ses superbes gorges, en louant un petit beateau.
Au Sud, la vallée du Valagudemar est époustouflante, avec de nombreuses cascades, randos et villages.
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Elle mène au parc des Ecrins, et se termine au cirque du Gioberney, où roche, eau, faune et flore se rencontrent dans une beauté sauvage et dure. Mi-aout, il reste de la neige sur les flancs des sommets en arrière plan.
Vallée du Valgaudemar - cirque du Gioberney
La région héberge également le second lieu de pèlerinage en France – Notre Dame de la Salette, une impressionnante basilique édifiée près du sommet d’une montagne – mais je dois avouer que j’ai trouvé plus d’inspiration spirituelle dans la nature environnante.
A suivre !
]]>The cabin we rented has a beautiful view of the lake, of the little village of Ambel on the opposite hill, and of the Obiou peaking behind. I noticed that going slightly further West on a narrow path, the view gets even better, with the village church standing out on top of the hill, like nested in a forest shrine. A quick check confirmed that the rising sun would illuminate the Obiou first, then hopefully single out just the church area - while the rest of the hill would initially remain in the shade. Enough to nudge me into getting up in time for sunrise the next morning… It turned out I was right, and the scene was totally worth the effort:
A few minutes later, the shadow had receded beyond the banks of the lake, and the colors were almost... tropical!
At the North end of the lake, after the dam, the deep Drac valley is a playground for hikers in search of a bit more effort and adrenaline, within the safety of a via ferrata:
Unlike this daring couple...
Lac du Sautet - Drac
... we preferred a more gentle exploration of the lake… renting a small boat.
On the South end, the Valgaudemar valley is stunning throughout, with many waterfalls, typical villages and hiking trails.
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It leads to the Parc National des Ecrins, and ends in the cirque du Gioberney, where rock, water and wildlife meet beautifully - but where the toughness of nature is also very present, with austere barren peaks as a backdrop, and snow still mid-August.
Vallée du Valgaudemar - cirque du Gioberney
The area also hosts the 2nd largest largest pilgrimage site in France - Notre Dame de la Salette, an impressive basilica built close to the top of a mountain - but I must admit I found more spiritual inspiration in the surrounding nature.
More to come, stay tuned!
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… mais pour la majorité des gens qui convergent ici de toute la France et même de l'Europe, l'attrait principal est souvent dans les rues, où la salsa et autres rythmes latins et afro-cubains envahissent littéralement le village pendant 4 jours.
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
Les journées ne sont en fait qu’un simple échauffement...
Tempo Latino 2017
... pour les nuits, pour lesquelles on dirait que tous les passionnés de dances latines de France et de Navarre se sont retrouvés ...
... les cafés projettent le son dans la rue ...
Tempo Latino 2017
... et la foule danse jusqu’au petit matin salsa, bachata, reggaetón, merengue, kizomba et autres rythmes.
Tempo Latino 2017
La nuit est douce, et les danseurs de tous niveaux sont encouragés à participer.
Tempo Latino 2017
Les mojitos coulent à flot…
Tempo Latino 2017
… et le planteur frappe fort.
Tempo Latino 2017
Les DJs travaillent leur son pour l’offrir à une foule connaisseuse et enthousiaste ...
Tempo Latino 2017
... la température monte ...
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
... et les têtes tournent.
Tempo Latino 2017
Quelques fois, des mouvements de foule légèrement étranges émergent...
Tempo Latino 2017
… mais le "beat goes on", qu'il pleuve …
Tempo Latino 2017
… ou fasse soleil, comme sur la plage de ce lac du coin.
Tempo Latino 2017
La popularité de l’évènement attire quelques personnages hauts en couleur…
Tempo Latino 2017
… et certains stands de nourriture n'ont pas particulièrement bon goût !
Tempo Latino 2017
Mais globalement, Tempo Latino est un festival cool, fun et sympa – le rendez-vous incontournable des fans de musiques latines de France.
Tempo Latino 2017
Au fur et à mesure que la nuit avance, la foule s’amenuise, jusqu’à ce qu’il ne reste que les plus “mordus” ...
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
… un dernier tour, et c'est le moment de se poser ...
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
Trop vite, le festival devient un souvenir…
Tempo Latino 2017
… jusqu’à l'année prochaine, despacito !
P.S. Si vous vous reconnaissez sur une photo, contactez-moi, je serai heureux de vous offrir une version haute résolution !
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… but for a majority of the people who converge here from all over France and even Europe, the most exciting attraction actually lays in the streets, where salsa and other Latin beats take over the whole village for 4 days.
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
The days are actually merely a warm up...
Tempo Latino 2017
... for the nights, when it feels like all the passionate Latin dancers of France and beyond have converged ...
... the cafés blast music in the streets ...
Tempo Latino 2017
... and the crowd dances the night away on salsa, bachata, reggaetón, merengue, kizomba and other rhythms.
Tempo Latino 2017
The atmosphere is warm, and dancers of all levels are encouraged to participate.
Tempo Latino 2017
Mojitos flow…
Tempo Latino 2017
… and "planteur" rum cocktails can hit hard.
Tempo Latino 2017
DJs bring out their A game to a discerning, enthusiastic crowd...
Tempo Latino 2017
... the heat rises ...
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
... and heads spin.
Tempo Latino 2017
Sometimes, slightly strange crowd behaviors emerge…
Tempo Latino 2017
… but the beat goes on, rain …
Tempo Latino 2017
… or shine, like on the shores of this nearby lake.
Tempo Latino 2017
Unsurprisingly, such a popular event also attracts a few strange characters…
Tempo Latino 2017
… and not all food stands have particularly good taste!
Tempo Latino 2017
But overall, Tempo Latino is a warm, inclusive, fun and friendly festival, the unmissable rendezvous of Latin dancers in France and beyond.
Tempo Latino 2017
As the night progresses, the crowds thin, until only the most committed still stand…
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
… and spin, while the others sit, or retreat to their beds/tents.
Tempo Latino 2017
Tempo Latino 2017
Too soon, the festival becomes a beautiful memory…
Tempo Latino 2017
… until next year, despacito!
Stay tuned for more!
P.S. If you recognize yourself on one of the pictures, contact me, I'll be happy to give you a high-res version!
]]>On my way to the Tempo Latino festival (see my article), I briefly stopped to admire the beautiful Carcassonne walled city from the side of the road, at dusk... Dubrovnik, you've got competition ;-) More to come, stay tuned!
Sur le chemin de Vic Fezensac pour le festival Tempo Latino (voir mon article), je me suis arrêté brièvement pour admirer Carcassonne depuis le bord de la route, à la tombée de la nuit... Dubrovnik n'a qu'à bien se tenir ! ;-) A suivre !
]]>Eva is spending 6 months in London... I jumped on the opportunity to create an environmental portrait in the iconic location of Trafalgar Square:
Eva passe 6 mois à Londres... j'en ai profité pour créer un portrait "in situ" que j'avais en projet depuis un bon bout de temps, dans un lieu reconnaissable entre tous de la capitale britannique - Trafalgar Square :
Beyond the carefully selected location and focal length required to get the composition (long lens for perspective compression), chosing the right time of day (evening in Summer) was also key to get a suitable lighting... but we were particularly lucky with the dramatic sky and the sun beam illuminating the square. We "just" had to be patient and "work" around the hordes of tourists walking in front of the statues - or queuing to climb them...
Au delà du choix de l'endroit et de la focale pour avoir la composition désirée (télé pour compresser la perspective), choisir le bon moment de la journée (soirée d'été) était clé pour obtenir un éclairage adéquat... mais nous avons eu beaucoup de chance avec le ciel tourmenté et le rayon de soleil sur la place au bon moment... I nous a juste fallu nous armer de patience avec les hordes de touristes qui passaient devant les statues ou faisaient la queue pour grimper...
If the above portrait is my favorite by far, I also like the below variations (for which unfortunately the sky was no longer quite as gorgeous):
Si le portrait ci-dessus est de loin ma préférée, j'aime aussi ces variantes (pour lesquelles le ciel n'était hélas plus aussi beau) :
- In "James Bond" action mode / En mode "action" - James Bond...
Pensive...
Regal / Royale...
Incidentally, this series is a pretty good illustration of how relatively small changes in position (distance and angle vs. subject) and focal length can lead to a great variation of results: Big Ben appears smaller or larger, in one place or another, by just moving a few steps backward or forward, left or right, and adjusting the focal length (zoom) to maintain the composition constant. Also, the impact of depth of field (driven by the aperture) is very significant: on the first portrait, taken at f/10, Big Ben is quite blurred. It's much sharper on the other ones, taken at f/16 (and higher ISO to have a high enough speed to have sharp images even though they were taken hand-held).
Au passage, cette série est une bonne illustration du fait que des changements relativement minimes de position (distance et angle par rapport au sujet) et de focale peuvent aboutir à des résultats très différents : Big Ben parait plus ou moins grande, à un endroit ou un autre, simplement en se déplaçant de quelques pas en avant ou en arrière, à gauche ou à droite, et en ajustant la focale (zoom) pour conserver la composition constante. Aussi, l’impact de la profondeur de champ (conditionnée par l’ouverture) est important : sur le premier portrait, pris à f/10, Big Ben est assez floue. Elle est beaucoup plus nette sur les autres, pris à f/16 (et à des valeurs d’ISO beaucoup plus importantes, de façon à maintenir une vitesse suffisante pour assurer un bon piqué à ces photos prises à main levée).
More to come, stay tuned! A suivre !
]]>En effet, de retour d’un court voyage professinonnel (segment Palm Springs / Denver), j’ai eu la chance the survoler quelque uns des paysages les plus grandioses sur Terre, qui démontrent de façon frappante la capacité des éléments à déchirer la croute terrestre …
… et à creuser de profonds canyons …
… sculptant des paysages entiers en œuvres d’art.
J’ai même bénéficié d’une perspective rare sur Monument Valley (décor iconique d’un nombre incalculable de westerns parmi les plus célèbres) – et j’ai été surpris de voir qu'en ce début juin ses sommets étaient encore enneigés.
Un peu plus loin, une belle démonstration que le chemin de moindre résistance est souvent loin d’être la ligne droite 😊
San Juan River Canyon, Utah, USA
(Le verdoyant terrain de foot du village de Mexican Hat, en bas à droite, donne une idée de l’échelle…)
En atterrissant à un Denver sous l’orage, j’ai eu l’impression d’avoir eu le privilège, l’espace d’une heure, de visiter un autre monde, à une échelle surhumaine…
A suivre !
]]>... as, returning from a short business trip to the US (Palm Springs / Denver hop), I was flying over a few of Earth’s most magnificent landscapes, showing the power elements have to rip its crust apart …
… and dig deep canyons …
… sculpting whole landscapes into art.
I even got offered an unusual perspective over Monument Valley (which I didn’t know could still be snow-capped early June!) …
… and a striking reminder that sometimes, the path of least resistance is far from being a straight line!
San Juan River Canyon, Utah, USA
(Incidentally, the Mexican Hat village's green football field in the bottom right gives an idea of the scale of the canyon...)
Landing in a stormy Denver, I felt like I had had the privilege of visiting another world, on a different scale, for a little while…
More to come, stay tuned!
]]>[English version of this post here]
Nos véhicules (et leur chauffeurs…) étaient bien adaptés à l’environnement sauvage…
… et après une intense journée de réunions, nous étions prêts pour l’aventure dans ces paysages mêlant aridité et intensité.
Même si la rapidité de notre passage y était peu propice, j’ai pu voir et ressentir pourquoi cette terre est une destination pour des personnes en quête spirituelle.
Les « Joshua trees » (qui nous avons appris sont en fait des plantes et non des arbres à proprement parler) ne sont pas particulièrement douillets…
... mais ils évoquent une puissance tourmentée, en s’étirant vers le ciel …
… plus ou moins directement.
Un ancien barrage était un des rares artefacts humains visible.
Le crépuscule – nous intimant de quitter le parc – est arrivé bien trop tôt à mon goût.
Notre aventure suivante nous attendait, à la gargote du coin. Le soleil vient de se coucher, les locaux convergent… on les suit avec plaisir…
… d’autant plus que notre mini expédition nous a mis en appétit !
Quelque chose me dit qu’on ne va pas s’ennuyer…
… d'autant plus que ce lieu est assez intriguant.
Nous sommes invités (ou intimés ?) à nous joindre à la fête.
Le reste... fait partie de l’histoire de notre équipe 😊
De retour à notre base temporaire, Palm Springs, enchâssé entre désert et montagne, est impressionnante.
Dès l’aube, chaque plante semble s’étirer dans une lutte pour survivre…
… et dans cet environnement hostile, l’existence de la vie elle-même semble être une célébration.
Le peu que j’ai vu de la ville de Palm Springs m’a paru quelque peu surréel (le fait que j’étais en décalage horaire sévère n’a pas aidé bien sûr).
Même les ornements de capot de voiture sont… créatifs.
Certains endroits m’ont paru tout droit sortis d’un film de David Lynch…
… et même notre hôtel rappelait cette ambiance.
A propos, j’ai été agréablement surpris d’y voir une sculpture qui je trouve évoquait particulièrement bien cette région.
Si vous lisez encore… un de mes voyages ne serait pas vraiment complet sans un portrait de rue (même si cette fois-ci le temps m’a cruellement manqué)
A suivre… une fois n’est pas coutume, ce sera quelques photos aériennes impressionnantes, prises lors de mon vol « saut de puce » entre Palm Springs et Denver, sur le chemin du retour.
]]>[Version française de cet article ici]
Our vehicles (and their drivers) were suitably rugged for the wilderness…
… and after a day of productive meetings, we were ready for adventure. The landscape often felt both desolate and grand.
Although the little time we were able to spend there was hardly conducive, I could see and feel why this land has been a destination for people on a spiritual quest.
The Joshua Trees (which as we learnt are actually plants rather than trees) aren’t particularly cuddly …
… but they certainly evoke power and drama as they stretch toward the sky …
… more or less directly.
An old dam was the most intriguing human-made artefact of the area …
Too soon though, we had to go, as the sun was setting on the land of Joshua Trees.
Our next adventure was waiting, at the local watering hole… It’s sundown, locals are also converging… time to join the party …
… as by then we have worked a solid appetite!
Something already tells me this is not going to be boring…
… and it could even be intriguing.
We are invited – or dared? – to join the party.
The rest is... part of our team's history: what happens in Joshua Tree...
Back to our temporary home base, Palm Springs’ setting, in rugged desert and mountains, is quite impressive.
From sunrise, each plant seems to be stretching out on a quest for survival…
… and in this hostile environment, life itself is a celebration.
I found the little I saw of the town of Palm Springs slightly surreal (the fact I was badly jet lagged didn’t help of course).
Even some cars’ hood ornaments are… creative.
Some places seem to be straight out of a David Lynch movie…
… and I found that even some aspects of our hotel were reminiscent of that vibe.
Talking of which, I was pleasantly surprised to see in the hotel a sculpture I found both evocative and fitting for the area.
Finally, if any of you are still reading… none of my trips would be complete without a street portrait (even if on this one I hardly had any time / opportunity…)
Thank you for reading all the way! I think this was my longest “postcard” series so far…
More to come…. very soon: a few postcards from my flight from Palm Springs to Denver, over some of the most amazing sceneries in the US.
]]>Ça change toutefois. Deux visites éclairs ces dernières semaines m’ont donné l’opportunité de balades printanières : l’une sur les quais de la Seine (un de mes endroits préférés à Paris), l’autre aux Batignolles, près de là où j’ai grandi. Les deux fois, j’ai senti ces picotements caractéristiques, ce qui m’a permis de rapporter quelques clichés corrects.
La vue de la terrasse du musée d’Orsay vers le nord montre à quel point Paris est encore un village… J’aime bien les rayons de soleil sur l’Opéra et le Sacré Cœur.
Paris from the top of the Musée d’Orsay Didier Cayrac
En ce superbe dimanche de printemps, les parisiens sont de sortie, ensemble…
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
… ou seuls.
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
A propos, j’ai vu cette scène à la fois en portrait de rue (ci-dessus) et comme « carte postale » :
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
… ou est-ce que c’est le contraire ? 😊
A mes yeux, celle-ci est plutôt un portrait de rue :
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
La température inhabituellement chaude pour mai en a incité plus d’un à maximiser leur exposition……
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
… tandis que d’autres ont préféré se réfugier à l’ombre des terrasses.
Paris. Photo: Didier Cayrac
Le quartier de mon enfance s’est sensiblement « bobo-isé » au cours des dernières années…
Paris - BatignollesPhoto: Didier Cayrac
… et le square des Batignolles, où j’ai fait mes premiers pas, reste un havre de paix.
Square des Batignolles, ParisPhoto: Didier Cayrac
Je pense que cette scène est en fait plus forte sous l’angle opposé, en version « portrait de rue » (voir mon article à ce sujet) :
Paris - square des BatignollesPhoto: Didier Cayrac
Qu'en pensez-vous ?
A suivre !
]]>This is changing though. 2 very short visits there over the last weeks gave me opportunities for a couple hours of leisurely strolls: one on the Seine river banks (one of my favorite places in Paris, for its beauty and life), the other at the square des Batignolles, close to where I grew up. During both I definitely felt this exciting tingling, which enabled me to capture a few decent shots.
The view from the top of the Musée d’Orsay toward the North shows to what extent Paris is still very much a village. I like the natural highlighting of the Opéra and the Sacré Coeur basilica on top of the Montmartre hill.
Paris from the top of the Musée d’Orsay Didier Cayrac
On this gorgeous Spring day, Parisians are out and about doing… what Parisians do, together...
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
...or alone.
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
Incidentally, I saw this scene both as a street portrait (above) and as “postcard”:
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
… or is it the other way around? 😊
To my eyes, this one is more a street portrait:
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
The unusually warm temperature for May enticed quite a few to maximize their exposure…
Paris - Seine river banksPhoto: Didier Cayrac
… while others preferred to retreat in the shades of café terraces.
Paris. Photo: Didier Cayrac
The neighborhood I grew up in has significantly gentrified over the last years…
Paris - BatignollesPhoto: Didier Cayrac
… and the Batignolles parc, where I took my first steps, is still a peaceful haven.
Square des Batignolles, ParisPhoto: Didier Cayrac
I think this "postcard" scene is more powerful as a street portrait from the reverse angle (see my dedicated post for that version):
Paris - square des BatignollesPhoto: Didier Cayrac
What do you think?
More to come, stay tuned!
]]>The play beautifully blends the depths of the themes tackled – obscurantism vs. tolerance, knowledge, religions (including through pretty demanding literary references) with light humor and salutary self-derision.
On the photography side, the extreme contrasts created by the stage lighting are a permanent challenge… and obviously HDR is not an option 😊 Using a full-frame camera (or, in this instance, two!), and shooting RAW and exposing for the highlights helps capture as much as possible information on a broad dynamic range, which a meticulous yet slightly tedious development enables to transform into very decent pictures…
These contrasts can also be an opportunity, as drama is definitely there:
Les Petits Dieux - Comedia Delll ESSEC - 2017Victor - La Mort
As in all my portraits, I tried to capture the emotional intensity, whether dramatic…
Les Petits Dieux – Comedia Delll ESSEC - 2017Margaux – Mérine, Baptiste – Om
… or burlesque:
With a source as off the wall as Pratchett’s, the materials are abundant. (No, you’re not dreaming – above, Baptiste – is actually wearing a turtle on his head. He is Om, a “small god” stuck in a turtle body, looking for somebody to believe in him…)
Beyond the play, I was as always particularly interested in what happened on the side, either backstage…
Les Petits Dieux – ESSEC – 22 mai 2017Alexei du Périer de Larsan, metteur en scène
… or during preparation
Les Petits Dieux - ESSEC - 22 Mai 2017Margaux, se préparant à jouer le rôle principal de Mérine
This also enabled me to see Eva under a new light, for the first time ever with professional makeup…
Les Petits Dieux - ESSEC - 22 mai 2017Eva, jouant quatre rôles : Sœur Nonroide, Aristabus, Philosophe, et Déesse (pas mal sur un CV, non ?)
… and I even had a few opportunities of contextual portraits (thankfully anachronism doesn’t kill!):
Les Petits Dieux – ESSEC – 22 mai 2017Jules – Didactyle
You can find the photos of the play in this gallery.
Great play, outstanding performance from the troupe! Thank you!!
]]>La pièce mêle avec brio la profondeur des thèmes abordés : obscurantisme vs. tolérance, connaissance, religions (y compris par des références plutôt perchées) avec une grande légèreté et une auto dérision salutaire.
Coté photo, les contrastes extrêmes causés par les éclairages de scène sont un défi permanent… et le HDR n’est pas une option 😊 Utiliser un (ou en l'occurence, deux !) appareils photo plein format en RAW et exposer pour les hautes lumières permet de capter un maximum d’informations sur une large plage dynamique, qu’un développement soigné mais parfois fastidieux permet de transformer en photos tout à fait acceptables…
Ces contrastes peuvent aussi être une opportunité, l’aspect dramatique étant servi... sur un plateau:
Les Petits Dieux - Comedia Delll ESSEC - 2017Victor - La Mort
Comme dans tous mes portraits, j'ai essayé de capter l'intensité émotionelle, qu'elle soit dramatique...
Les Petits Dieux – Comedia Delll ESSEC - 2017Margaux – Mérine, Baptiste – Om
... ou burlesque ...
Avec une œuvre aussi déjantée que celle de Pratchett, on est servi !
Oui, vous avez bien vu, ci-dessus, l’acteur – Baptiste – porte bien une tortue sur la tête : c’est Om, un « petit dieu » coincé dans un corps de tortue, et à la recherche de quelqu’un qui croie en lui…
Au-delà de la pièce, les à cotés m’ont particulièrement intéressé par leurs opportunités de portraits sur le vif, que ce soit en « back stage »…
Les Petits Dieux – ESSEC – 22 mai 2017Alexei du Périer de Larsan, metteur en scène
… ou pendant la préparation
Les Petits Dieux - ESSEC - 22 Mai 2017Margaux, se préparant à jouer le rôle principal de Mérine
Cela m’a également donné l’occasion de voir Eva sous un jour nouveau, pour la première fois avec du maquillage professionnel…
Les Petits Dieux - ESSEC - 22 mai 2017Eva, jouant quatre rôles : Sœur Nonroide, Aristabus, Philosophe, et Déesse (pas mal sur un CV, non ?)
… et j’ai même eu quelques opportunités de portraits in-situ (dieu merci l’anachronisme ne tue pas !)
Les Petits Dieux – ESSEC – 22 mai 2017Jules – Didactyle
Vous pouvez voir les photos de la pièce dans cette galerie.
Très belle pièce, et performance exceptionnelle de la troupe ! Merci !!
Si vous êtes à Paris, ne ratez pas la représentation des Petits Dieux jeudi 1er juin 2017 à 19h au théâtre Clavel, dans le cadre du Festival « Les Pièces Montées ».
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[Français ci-dessous]
A window of opportunity - small in time, large in size and potential. I enjoyed seizing it for an impromptu environmental portrait.
Une "fenêtre d'opportunité" - petite en temps, grande en taille et potentiel. J'ai été heureux de la saisir pour un portrait in-situ improvisé.
Paris’ Musée d’Orsay is a fascinating place, not only for the treasures on display, including some of the Impressionists’ most famous paintings, but also for its architecture. Many of the features of the beautifully converted train station were preserved, including the two monumental clocks on the 5th floor. Both are freely accessible; one is the end of the café/restaurant, the other (used here) in a hall.
Unsurprisingly, the spot is heaving with tourists, and getting a clear shot takes patience and a bit of luck. A wide angle lens, 24mm or wider, is advisable – necessary if you want to capture the whole dial. As contrast is high between the moderately lit interior and the outside, exposing for highlights is key to avoid burning the beautiful view on the Montmartre hill, which would be a shame. Shooting RAW with a high dynamic range camera will help recover details in the shade (unless you are adept of gunning for hand-held HDR…)
Le Musée d’Orsay à Paris est un endroit fascinant, non seulement pour les trésors qu’il expose et qui ont fait sa renommée (en particulier sa collection inégalée des Impressionnistes), mais aussi pour son architecture. De nombreux éléments de cette ancienne gare superbement convertie ont été préservés, y compris ses deux horloges monumentales au 5ème étage. Les deux sont accessibles – l’une à l’extrémité du café/restaurant du musée, l’autre (utilisée ici) dans un hall menant à des salles d’exposition.
Il n’est pas surprenant qu’un lieu aussi magique grouille de touristes en permanence, et en avoir une vue dégagée demande beaucoup de patience et un peu de chance. Un objectif grand angle (24mm ou plus large) est conseillé – et même nécessaire pour prendre le cadrant dans son intégralité. Le hall est faiblement éclairé, essentiellement par la lumière naturelle venant de l’extérieur, et exposer pour les hautes lumières est fondamental pour éviter de « bruler » l’extérieur et la vue sur la colline de Montmartre – ce qui serait dommage… Photographier en RAW avec un appareil proposant une plage dynamique large permet de récupérer des détails dans les ombres (l’alternative serait le HDR, mais à main levée ce n’est pas évident).
I was visiting the museum with Eva, and we seized a 5 second "clear" window of opportunity to create this evocative environmental portrait… The “window” then closed, and the scene went right back to its typical state:
Je visitais le musée avec Eva, nous avons saisi une fenêtre d’opportunité de 5 secondes pour créer ce portait.
5 secondes plus tard, la fenêtre se refermait, et la scène retournait à son état typique :
Incidentally, I wish the museum would clean the clock’s glass more often… doing it in Photoshop is a bit tedious 😉
A propos, ce serait bien que le musée fasse les vitres de l’horloge plus souvent – les nettoyer avec Photoshop est assez fastidieux 😉
More to come, stay tuned! A suivre !
]]>Cliquez ici pour la version française de cet article
The city is literally dominated by its historical buildings, and in particular the 12th century Saint Stephen’s cathedral.
Unsurprisingly, the view from its towers are breathtaking…
…and the 343 steep spiral stone steps of the North tower take a toll, literally knocking the breath out of even the youngest visitors…
The interior is quite grandiose as well. At the moment (April 2017), the cathedral hosts an art project by Victoria Coeln.
The effect is striking, both visually and symbolically, especially in the current global political climate… I find the notions of veiling historic Christian icons and of using survival blankets to do it both highly provocative and somewhat fitting the present times.
A bit further out, even ducks go for a stroll to enjoy the warm Spring evening…
… and I’m not the only visitor into photography.
The Viennese monumental architecture can be a bit intimidating…
And occasionally even violent.
Even though some locals may appear guarded…
… most are friendly ….
… and you’ll find some on the wild side as well, even right next to the palaces ….
… or on the banks of the not-so-blue Danube canals.
Might the gentle inner soul of the city be expressed by its traffic lights?
Signs of past tales abound. The Viennese Bailisk can be seen in many places. Half frog half rooster, and so ugly just looking at the beast would kill you. A clever baker reportedly eventually slayed him with… a mirror, enabling him to rescue the maiden…
In a blink, you can feel transported into a bygone era…
… in which doing maintenance on your engine had a whole different meaning …
…. But times have changed, and so have rides!
Projecting ourselves further forward makes for interesting contrasts😊
Incidentally, “brand safety” issues are not exclusively online: one could question the desirability of Samsung’s outdoor placement on Vienna’s Votive Church:
Not all Viennese architecture is austere. If you look hard enough, you can find Gaudi-esque creative expressions, like the “nature and human-friendly” Hundertwasserhaus.
Hey, it’s even dog friendly.
5am, Vienna wakes up after a freezing cold, rainy night, and I must run to catch my flight home….
At the airport, I am clearly not the only one finding the early rise rather brutal…
You liked this? Give me feedback in the comments, and check out my other "postcard" series from my travels around the world!
Thank you for reading,
Didier.
]]>Click here for the English version of this post.
La ville est littéralement dominée par ses bâtiments historiques, dont l'architecture peut au premier abord paraitre un peu austère...
La cathédrale Saint Stéphane (XIIème) occupe une place... centrale.
Sans surprise, la vue de ses tours est assez vertigineuse…
... et les 343 hautes marches de pierre de l'étroit escalier en colimaçon de la tour nord arrivent à venir à bout même des plus jeunes !
L'intérieur est impressionnant également. En ce moment (avril 2017), la cathédrale héberge un projet artistique de Victoria Coeln.
L'effet est saisissant, tant visuellement que symboliquement, particulièrement en cette période politiquement agitée.
Je trouve que voiler les statues chrétiennes avec des couvertures de survie est à la fois particulièrement provoquant, et source d'intéressantes interrogations et mises en abyme.
Un peu plus loin, même les canards sont en goguette pour profiter de la douce soirée de printemps...
… et je ne suis pas le seul visiteur intéressé par la photo.
Même si certains habitants peuvent paraître d'un abord difficile…
… la plupart sont sympas ….
… et l'exubérance s'exprime parfois même devant les palais …
… ou sur les berges des canaux du Danube pas très bleu.
Si l'Histoire peut avoir des représentations violentes...
... les feux de Vienne expriment peut-être une douce nature profonde ?
Quoi qu'il en soit, les vestiges folkloriques abondent. Le Basilisk viennois est représenté en de nombreux endroits. Mi grenouille mi coq, il tue d'un regard. La légende raconte qu'un boulanger malin en a finalement eu raison à l'aide d'un miroir, lui permettant de secourir les jeunes prisonnières...
En un clin d'oeil, on se retrouve transporté dans une époque révolue...
… à laquelle passer au garage avait un tout autre sens…
…. mais les temps ont changé et les montures aussi !
Se projeter un peu plus loin peut livrer des contrastes intéressants 😊
Et à propos, le concept de "brand safety" (dans quels contextes il est judicieux - ou pas - de faire de la pub) ne n'applique pas seulement en ligne : on peut se demander is cette pub de Samsung sur l'église Votive de Vienne est bien appropriée :
Toute l'architecture viennoise n'est pas austère, loin s'en faut. En cherchant bien, on peut même trouver des créations à la Gaudi, comme cet immeuble "doux avec la nature et avec les humains", la Hundertwasserhaus.
Il est même cool pour les chiens !
5 heure du mat, Vienne s'éveille après une nuit froide et pluvieuse. Je dois foncer à l'aéroport pour attraper mon vol de retour...
A l'aéroport, je ne suis clairement pas le seul à trouver cet horaire brutal...
Vous aimez ? N'hésitez pas à ajouter un "Like / J'aime" et/ou à partager. Vos commentaires sont les bienvenus aussi.
Merci et à la prochaine,
Didier.
]]>[Français ci-dessous]
A quick hop in Paris gave me a chance to go back to the place where I learnt to walk, and where my mum would play with me: the Batignolles park. Many locals were enjoying the warm Sunday afternoon. The tender and bright acacia leaves seemed to form a halo of freshness and serenity above the young woman resting on the bench. Like a fountain of life in the middle of the urban environment.
Un bref passage à Paris m’a donné l’occasion de retourner à l’endroit où j’ai appris à marcher, et où, petit, ma mère m’emmenait jouer : le square des Batignolles. Des habitants du quartier y profitaient de la douceur de ce dimanche après-midi de printemps. Les feuilles tendres et lumineuses de l’acacia semblaient former un nuage de fraicheur et de sérénité au-dessus de la jeune fille qui se reposait sur le banc. Une fontaine de vie au milieu de l’environnement urbain.
Incidentally, as I was "scouting the scene" looking for a better shot, I applied a key principle I learnt from Gregory Heisler, one of my main photography masters. Greg often challenges himself to be more creative by "looking for the opposite image" : if you are shooting with a long lens, what would it look like with a short lens; if you are shooting from above, what would it look like from below? Using hard light? What about soft light ... etc. In this instance, I just went to the opposite side of the bench - the reverse angle. As you can see, the perspective is dramatically different. Still a relatively nice picture (I think) – but just a Spring snapshot – the magic is gone... Same subject, same moment – two opposite angles for two radically different outcomes... What do you think? you can tell me in the comments. A propos, alors que j'arpentais le terrain à la recherche d'une meilleure photo, j'ai appliqué un des principes fondamentaux de Gregory Heisler, un de mes maitres en photographie. Pour stimuler sa créativité, Greg se met quasi systématiquement au défi de "trouver l'image opposée" : si l'on "shoote" au grand angle, que donnerait un téléobjectif ? Si on "shoote" de dessus, pourquoi pas de dessous ? En lumière dure ? Essayons une lumière douce... etc. Ici, je suis juste passé de l'autre coté du banc, pour chercher le contrechamp. Comme vous pouvez le voir, la perspective est radicalement différente. L'image reste plutôt agréable (je pense) mais c'est juste un instantanné de printemps... la magie a disparu... Le même sujet, au même moment – deux angles opposés, deux résultats radicalement différents. Qu'en pensez-vous ? Vous pouvez me dire en commentaire. |
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[Français ci-dessous]
The strength and determination I see in this person remind me of my mother, who passed away close to 20 years ago after having battled an illness doctors qualified “terminal”, but which she finally managed to survive for over 50 years… My mom’s absolute resoluteness and appreciation of life led her to always choose to see the positive in every situation, and to never complain. Her motto was to “be strong and… carry on” (in French, “Faire face”). Highly inspiring, but tough to live up to, especially growing up…
La force et la détermination que je vois en cette personne me rappellent ma mère, décédée il y a près de 20 ans après avoir combattu une maladie que les médecins considéraient en phase terminale – mais à laquelle elle a finalement réussi à survivre plus d’un demi-siècle... Son courage et son intransigeance avec elle-même lui faisaient apprécier chaque instant de la vie et trouver le positif dans toute situation, sans jamais se plaindre. Sa devise était « Faire face. ». Exemple à la fois inspirant et exigeant, voire parfois pesant, surtout quand on grandit…
How this portrait was made:
As I was pacing Grenoble (my home town in France) for a street art photo walk, I caught in the corner of my eye this amazing person across the street. She was actually moving fast, so I had to sprint to a position from which I could see her unobstructed, and directly face the beautiful Haussmannian building lining the street. I only had the chance get a couple shots before other people walked into the frame and she moved past the interesting background.
I love her attitude – face, step, arms, hands – reinforced by the shadow cast by the hard Spring sunlight and by the two leather bags loading her down.
I think the composition works well, with the building’s curves gently framing and echoing her own (back and hat).
Comment ce portrait a été fait :
Alors que je me promenais dans Grenoble à l’occasion d’une balade d’exploration de son « street art », j’ai aperçu cette personne extraordinaire de l’autre côté de la rue. Comme elle se déplaçait vite, j’ai du sprinter vers une position qui me permettait de la voir en entier, et de faire directement face au superbe immeuble haussmannien qui bordait la rue. Je n’ai eu la possibilité de prendre que quelques photos avant que d’autres personnes passent dans le cadre, et que mon sujet ne dépasse ce fond particulièrement approprié.
J’aime particulièrement son attitude – regard, pas, bras, mains – renforcée par l’ombre portée par le soleil printanier, et par les deux sacs de cuir qui la lestent.
Je pense que la composition fonctionne bien, avec les courbes de l’immeuble qui encadrent et font écho aux siennes (son dos et son chapeau en particulier).
More to come, stay tuned! / A suivre !
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Au delà des panoramas de carte postales de jour…
L’âme de Venise se révèle quand les foules s’amenuisent et que la lumière commence à baisser.
Dans les “ruelles”, les couleurs deviennent profondes... ... et les locaux sortent pour une balade.
Ensuite, la magie opère, et les “feux de circulation” prennent un tout autre sens.
Les taxis n’ont rien à voir avec les taxis noirs, jaunes ou… quelconques dont nous avons l’habitude...
... et ils ne fait aucun doute qu’ici ils sont le moyen classe de se déplacer.
En comparaison, les autres formes de transport paraissent un peu dépassées – comme des vestiges d’une période révolue.
Avez-vous remarqué les gens costumés ? Oui, c’est le carnaval !
Le moment de se cacher aux yeux de tous...
... ou d’essayer de reprendre la ville aux hordes, pour ramener le mystère et la gloire passée de la place Saint Marc, en l’envahissant à nouveau.
C’est aussi l’opportunité parfaite de révéler son identité profonde librement, au-delà de toute catégorisation et jugement.
Même Elvis... et... Michael J ?! sont revenus pour se joindre à la fête...
Au crépuscule, libérez votre côté sombre...
... et vous pourriez faire des rencontres intrigantes, vous rappelant la nature profondément romantique de l’âme de la ville.
Encore plus tard, vous pourriez croiser d’étranges creatures, sur l’eau, ou même dans les airs !
Evidemment, vous ne serez alors pas seul.
Les touristes sont enthousiasmés par ces rencontres fortuites extraordinaires...
... et même ceux qui veulent repousser leurs limites devraient trouver satisfaction.
Pendant le carnaval, la sérénité est quelque peu mise à distance...
... mais le grandiose n’est jamais loin ...
... et la plupart des pas de porte sont paisibles ...
... sous l’œil vigilant des locaux palmés.
De temps en temps, Venise ressemble à une ville européenne normale...
... pardon, à une ville italienne normale.
Et le lion ailé vénitien nous rappelle partout la grandeur passée.
Ce voyage m’a aussi donné l’occasion de faire un de mes portraits de rue préférés à ce jour : “Casée à Venise”
A suivre !
]]>Cliquez ici pour la version française de cet article
Beyond the typical postcard pretty views by day...
Venice's soul comes alive when the crowds recede and light starts dimming.
In the back "alleys", colors become vibrant... ... as locals come out for a stroll.
Then, real magic happens, and "traffic lights" takes a whole new meaning.
Taxis are far from your typical black or yellow cabs...
...and they are definitely the way to arrive in style.
In comparison, other forms of transportation may appear more "pedestrian" – almost from a bygone era.
Did you notice people dressed up? Yes, it's Carnival!
Time to hide in plain sight...
... or to try reclaiming the city from the hordes, bringing Saint Marco's piazza back to its past mystery and glory, by quite literally taking it over again.
It's also the perfect opportunity to reveal your true self and mingle freely, beyond categorization and judgement.
Even Elvis and... eh... Michael J.?! come back to join the party...
When light fades let your darker side come out...
... and you could make intriguing encounters.... ... reminding you of the romantic soul of the city.
Later still, you might spot stranger creatures, on water... ... or even in the air! Obviously, you won't be alone then.
Tourists are delighted by the amazing chance encounters...
... and even those who want to push the envelope should find satisfaction.
During the carnival, serenity tends to get curtailed...
... but the grandiose is never far ...
... and peace is still on most doorsteps ...
... under the watch of palmed locals.
Occasionally Venice looks like just another European city...
... correction - Italian city.
And the Venetian winged lion is everywhere to remind us of Venice’s grandeur.
This trip also gave me the opportunity to create one of my favorite street portraits so far: “Rialto Committed”
More to come, stay tuned!
]]>A weekend in Venice gave me the opportunity to create one of my favorite street portraits so far: "Rialto Committed"
Un weekend à Venise m'a donné l'opportunité de faire un de mes portraits de rue préférés à ce jour : "Casée à Venise"
Je descendais tranquillement le Grand Canal sur un vaporetto quand j’aperçois une mariée en train de se faire photographier à côté du plus que célèbre pont Rialto. L’endroit étant l’un des plus atrocement touristiques de Venise, une petite foule s’était immédiatement agglutinée derrière le photographe pro. Téléphones à bout de bras, nombreux sont ceux qui essaient d’avoir un cliché. Je saute du vaporetto et, contournant la foule, je fonce vers le quai suivant, cherchant un angle dégagé et un arrière-plan évocateur, tout en « gérant » les pieux de bois qui rythment le lieu. Pour une fraction de seconde, la mariée détourne son attention de la foule et se tourne vers moi, m’offrant ce regard profond et mélancolique – et une superbe pose ! Clic. Une seule photo. Une seconde plus tard, elle reprend sa séance avec son photographe attitré. Mais l’instant que j’ai eu était authentique.
Dans ce portrait, j’aime particulièrement le fait que la mariée parait « enfermée » entre d’une part entre les pieux de bois (sur des plans différents, y compris une illusion d’optique à sa main droite), et d’autre part sous le pont qui apparait comme un couvercle. Bien que sa pose soit une classique et flatteuse courbe en S, son attitude triste semble projeter une ambivalence certaine sur sa situation. Les autres éléments contribuent à la fois à la composition et à la lisibilité du contexte : le pont Rialto en arrière-plan, bien qu’immédiatement identifiable, reste relativement subtil pour ne pas voler la vedette à la mariée. Similairement, suffisamment de détails des gondoles permettent d’établir sans ambiguïté le lieu, sans accaparer l’attention.
More to come, stay tuned ! / A suivre !
]]>This blog enables me to add context to my photos: stories for my travel pics and my street portraits, "behind the scenes" information for other portraits, etc. You can filter English articles by topic using the keywords to the right -->
Ce blog me permet de donner du contexte à mes photos : histoires "situant" mes photos de voyage et mes portraits de rue, informations de création pour les portraits studio, etc. Vous pouvez filtrer les articles en français par sujet à l'aide des mots-clés à droite ->
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